Vous avez des attentes, des souhaits pour ce jour tant attendu mais vous ne savez pas qui sera présent à votre accouchement. Alors comment transmettre vos demandes à l’équipe médicale ?
En créant un projet de naissance !

Cet écrit rédigé par vous même et votre conjoint est tout simplement un moyen de transmettre vos souhaits au personnel de la maternité pour le bon déroulement de votre accouchement, du pré-travail aux suites de couches.
Position de la maman, présence ou pas du papa, péridurale… Tout y est inscrit. Les soignants vont ainsi adapter leur pratique en fonction de ce que vous souhaitez.
L'idée est que vous viviez pleinement et de manière personnalisée ce
moment précieux et intime de votre vie.

Voici par exemple quelques critères que vous pouvez spécifier concernant votre accouchement :
- La relation avec le corps médical, du type : « Nous souhaitons que chaque geste, chaque intervention nous soient clairement expliqués et que rien ne soit entrepris sans nous avoir consultés ».
- La présence ou non du compagnon lors des différentes étapes de l’accouchement.
- Souhait ou non de subir une péridurale.
- Le choix de sa position durant le travail et l’expulsion.
- Souhait ou non de l’épisiotomie.
- Souhait ou non de sortir seule son bébé une fois que les épaules sont dehors.
- Souhait ou non d’allaiter au sein l’enfant dès la naissance.
- Souhait ou non que le cordon ombilical soit coupé par le compagnon…
Je vous conseille de faire des phrases courtes plutôt que de longs paragraphes et de soigner la mise en page. N’oubliez pas que les soignants ont beaucoup de travail en salle d’accouchement et que si ce projet de naissance est trop long avec trop de détails, ils risquent de ne pas le lire en entier.
« Une image vaut mieux que mille mots ».
Pourquoi donc ne pas utiliser des images afin de le rendre plus vivant?


C’est pourquoi il est important de faire au préalable le point sur les pratiques médicales de l’établissement dans lequel vous accouchez et la faisabilité de votre projet de naissance. En effet, une maison de naissance et une maternité de niveau III ne seront pas ouverts aux mêmes demandes. Certains souhaits peuvent vous être refusés selon le lieu où vous accouchez.
Dans la mesure du possible, le personnel tentera de respecter au mieux votre projet de naissance. Si l’accouchement se déroule bien et que ni la maman, ni le bébé sont en danger, le projet sera respecté dans la mesure du possible. Si une césarienne est décidée en urgence ou qu’un transfert est demandé, le projet peut être mis de côté pour la sécurité du nouveau-né et de la mère.
Le document n’a aucune valeur juridique. C’est un accord mutuel entre le couple et le personnel de la maternité. Mais, le projet de naissance répond clairement à l’article L.1111-4 du Code de la Santé publique stipulant qu’aucun acte médical, ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans votre consentement libre et éclairé, et que ce consentement peut être retiré à tout moment.
7 – 9 MOIS DE REFLEXION
Ce projet découle d’un riche échange construit sur la durée. Au fil des mois, tout au long de votre grossesse, votre sage-femme vous accompagne lors de vos séances de préparation à naissance et à la parentalité et/ou lors vos consultations de suivi de grossesse et elle vous aide à murir ce projet.
Le fait d’avoir une équipe très à l’écoute, qui explique ce qu’elle fait, permet à la maman de rester maître des événements. C’est tout l’intérêt du projet de naissance. Il ouvre le dialogue et permet de préparer les choses y compris en cas de complications.
Parce que la préparation d’un projet de naissance ne se décide pas au dernier moment, vous êtes invitée à en parler à votre sage-femme lors de votre suivi de grossesse ou pendant vos cours de préparation à l’accouchement.
8 – UN PROJET NON DÉFINITIF
Vous avez donc le droit de changer d’avis ou de le modifier durant votre grossesse, votre travail, votre accouchement et votre séjour en suites de couche. Il peut évoluer à tout moment. D’ailleurs, vous n’aurez probablement pas les mêmes attentes en début de grossesse que le jour de votre accouchement.
DEVENIR PARENTS, C’EST SE LAISSER DES PORTES OUVERTES.
9 – LE GRAND JOUR : EMMENEZ-LE AVEC VOUS
Bien souvent, vous ne connaitrez pas les membres de l’équipe présente pour votre accouchement. Il est donc important de donner votre projet de naissance aux soignants qui vous accueilleront en salle de naissance, le « grand jour » et de le verbaliser oralement également.
Lien vers l’article publié sur le site Web Magic maman
Cet article a été rédigé pendant le premier confinement.
Après la naissance de bébé, les soins et le suivi post-accouchement de la maman sont indispensables. En cette période de confinement, nous faisons le point avec une sage-femme sur ce qui change pour votre suivi.
Après l’annonce du confinement par le président de la République, il y a plus d’un mois de nombreuses femmes enceintes ont vu leur projet de naissance chamboulé. En maternité, les procédures d’accueil ont quelque peu changé : la présence du papa en salle d’accouchement a initialement été remise en question, le PRADO (service de retour à domicile des patients hospitalisés) a été suspendu puis remis en place… De nouvelles mesures ont ainsi été prises pour les accouchements, mais qu’en est-il du suivi post-accouchement?
De retour à la maison, en cette période de joie intense mais aussi de fragilité et de fatigue pour les familles, les mamans s’interrogent. Nous faisons le point avec Rachel Halimi,sage-femme libérale travaillant également à la maternité de Port-Royal. Elle nous explique ce qui change pour les mamans, mais aussi dans son quotidien et donne quelques conseils pour bien vivre cette période exceptionnelle.
Qu’est ce qui diffère en cette période de confinement pour le retour à la maison ?
À l’heure actuelle, on continue de faire un suivi après l’accouchement, l’accompagnement se poursuit comme avant mais il est recommandé d’écourter le séjour à la maternité, déjà parce que dans certaines maternités, le conjoint ne peut pas rendre visite à la maman et au bébé et c’est une séparation difficile (il assiste seulement à l’accouchement), mais aussi parce que les séjours plus longs augmentent le risque de contamination dû à un contact élevé. Donc les maternités insistent pour que l’on propose aux mères une sortie précoce, c’est-à-dire au bout de deux jours.
En écourtant le séjour en maternité, n’y a t-il pas de risques pour la maman ou le bébé ?
Pour cette sortie au bout de 48 h, il faut que tout le monde soit d’accord évidemment. On recommande une sortie précoce dans leur intérêt mais si on observe des difficultés d’allaitement, des difficultés psychologiques, en cas de contre indication médicale, on ne les laisse pas sortir, on les accompagne tout le temps nécessaire.
De retour à la maison, comment s’organise le suivi pour les soins de la maman et de bébés ?
Si la mère peut venir au cabinet sans avoir besoin de prendre les transports en commun, si elle a une voiture ou qu’elle peut prendre un VTC, on préconise qu’elle vienne en consultation au cabinet. Il est tout simplement beaucoup plus difficile respecter les procédures d’hygiène à domicile, surtout lorsque nous avons plusieurs visites à la suite. C’est avant tout pour les protéger elle. Mais je reconnais que ça demande une organisation supplémentaire. Quand il y a des soins particuliers comme par exemple enlever des agrafes à la suite d’une césarienne, il n’est pas envisageable que les mamans se déplacent car elles ont subi une intervention chirurgicale, leur mobilité est réduite.
Qu’est ce qui change au niveau du suivi post-accouchement ?
En tant que sage-femme libérale, on réaménage le planning différemment et on optimise les suivis en évitant de faire des doublons. On fait les préparations à l’accouchement en visioconférence, le suivi au cabinet plutôt qu’à la maison lorsque cela est possible, mais ce que l’on ne fait pas ce sont toutes les consultations gynécologiques non urgentes et les séances de rééducation périnéale.
Ces deux derniers mois, toutes les séances de rééducation du périnée ont été annulées, j’ai dû couper le contact avec ces patientes là mais c’est un travail de reconsolidation très important du corps, il va falloir les reprogrammer.
Deux mois après l’accouchement c’est aussi un temps important pour prévenir les dépressions post-partum, c’est une période d’accompagnement que nous ne nous pouvons pas faire en ce moment car il n’est pas jugé prioritaire alors qu’il est nécessaire.
Accordez-vous une vigilance particulière sur l’aspect psychologique de la maman en cette période de pandémie?
Oui bien sûr, en plus les mamans que je suis actuellement, je les connais bien, j’ai fait leur suivi médical pendant la grossesse. On s’adapte avec notre sensibilité professionnelle, on sent tout de suite les femmes qui ont besoin qu’on soit présente comme pour les mamans césarisées ou pour l’allaitement. Il faut surtout s’adapter au cas par cas et bien garder le contact avec les patientes.
Sentez-vous les mamans plus stressées avec le coronavirus ?
J’étais très surprise au début, même bouleversée quand j’ai appris que les femmes allaient être séparées de leur conjoint juste après l’accouchement. Je trouvais ça terrible, d’autant plus que le père a le même titre d’autorité que la mère : pourquoi n’aurait-il pas le droit d’assister au premier jour de vie de son enfant ? Pour certaines femmes c’était très difficile. Mais finalement je trouve que cette période de confinement a du bon pour les jeunes mamans : le fait de ne pas avoir de visite à la maternité, les sage femmes en suite de couche sont peut être un peu plus disponibles, plus à l’écoute, elles accompagnent davantage et les mamans sont plus « dans leur bulle ». Elles ne sont pas parasitées par les visites parfois fatigantes de l’entourage.
A la maison, comme le père peut faire du télétravail, il est plus présent auprès de sa femme et ne la quitte pas pour retourner sur son lieu de travail.
Certaines mamans très angoissées ont projeté des situations négatives pendant la grossesse, mais elles s’apaisent ensuite quand elles rentrent chez elle. Pour les femmes enceintes, elles peuvent éviter les déplacements lorsqu’elles travaillent encore, donc plus de repos pendant cette période de confinement. En plus, du côté des professionnels de santé, pour l’accompagnement des mamans, il n’y a pas de pénurie liée au coronavirus, nous sommes bien présents pour s’occuper d’elles.
Rencontrez-vous des difficultés que vous n’auriez jamais imaginé auparavant ?
Les quinze premiers jours du confinement, il y a eu un vent de panique où il était extrêmement difficile de répondre à toutes les demandes par mail, téléphone. On a dû se rendre très disponibles. De plus, beaucoup de femmes sont parties en province, et de ce fait, les suivis ont été morcelés et j’ai eu un peu peur de ne pas pouvoir accompagner au mieux. Je travaille aussi à la maternité de Port-Royal et on a dû annuler des consultations. Alors, j’ai mis en place des visioconférences pour la préparation à l’accouchement, qui fonctionnent très bien par ailleurs, même si rien ne vaut la consultation médicale : on doit pouvoir palper un ventre, écouter les battements du cœur.
Arrivez-vous à exercer sereinement ?
L’autre difficulté en tant que soignant et sage-femme, c’est le manque de masques : pas de distribution alors que l’État préconise 6 masques par semaine. J’étais déstabilisée et désarmée quant au traitement réservé à la profession de sage-femme qui sont mises de côté. Protéger les femmes, leurs bébés, leurs fœtus et nous-mêmes est indispensable selon moi. On doit continuer à travailler pour veiller à ce que cet événement de « la naissance » reste heureux.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes parents pour aborder ces premiers jours de parentalité dans cette période extrêmement anxiogène ?
Se couper du monde et se mettre vraiment dans sa bulle avec son bébé. Comme on est beaucoup plus vulnérable et sensible émotionnellement dans cette période, il ne sert à rien de regarder les informations qui tournent en boucle sur le coronavirus. Il faut également continuer de sortir : le chef de l’État l’a bien dit, on peut sortir une heure par jour, c’est essentiel pour la santé physique et psychique. Il ne s’agit pas de sortir dans des endroits à risques comme les lieux publics, pharmacies ou boulangeries, mais de sortir faire une vraie promenade ressource, même avec le bébé. Il faut remettre en route la circulation sanguine pour éviter d’autres problèmes post-partum (prise de poids, trouble veineux).
Grâce aux pâtisseries et aux recettes de Celine Billois, les mamans diabétiques peuvent continuer à se régaler. Voici le témoignage gourmand et malin d’une jeune maman. Il aidera de nombreuses femmes et tout particulièrement ma soeur, Julie enceinte de son deuxième bébé à qui on a découvert un diabète gestationnel.
Article rédigé par Céline BILLOIS
Oui, oui vous avez bien lu, c’est possible de se faire plaisir quand on est enceinte et que l’on fait du diabète gestationnel.
Maman d’un petit garçon et bientôt d’une petite fille, pour mes 2 grossesses j’ai découvert à 2 mois et demi que je faisais du diabète gestationnel, j’ai donc passé 1 an à devoir faire attention à ce que je mangeais.
Quand j’ai entendu les conseils de la diététicienne, je me suis dit comme beaucoup d’autres futures mamans que ce régime drastique allait être horrible, que je ne pourrais plus rien manger. Combien de personnes j’ai entendu me dire, « J’ai eu vraiment faim pendant ma grossesse» ou « Moi je m’en fiche je ne suis pas le régime ».
Une chose est sûre, il est très important de faire attention à son alimentation lors que l’on fait du diabète gestationnel. Cela permet :
- D’éviter d’avoir un bébé de + de 4kg, c’est quand même plus facile lors de l’accouchement et rien que d’avoir ça en tête ça motive.
- De ne pas prendre trop poids et du coup de très vite retrouver la ligne, (voir même de perdre du poids pendant sa grossesse même si ce n’est pas ce que l’on recherche…).
- De garder la forme pendant sa grossesse et donc d’avoir une meilleure forme physique le jour de l’accouchement.
Alors j’avais 2 options possibles : soit déprimer en ne mangeant plus que des légumes vapeur ou bien prendre les choses du bon côté et choisir de profiter de ce moment pour faire des découvertes culinaires et continuer de prendre du plaisir en mangeant.
J’ai choisi cette 2ème option et je souhaite vous faire partager cette expérience positive car je n’ai pas trouvé de livre ou de blog qui traitaient de ce sujet et que je trouve le discours des diététiciens pas assez fun et motivant à mon goût. Alors que oui, c’est possible de continuer prendre du plaisir à manger quand on fait du diabète pendant sa grossesse !
Je tiens à préciser que je ne suis pas diététicienne et que tous ces conseils sont des astuces qui ont fonctionnées pour moi et que je vous fais partager mais à vous de tester et voir ce qui vous convient, tout dépend de comment votre pancréas réagit. S’il y a bien une chose de pratique avec le diabète gestationnel c’est que 2h après le début du repas, on mesure tout de suite si notre corps tolère ou non ce que l’on a mangé mais comment faire pour savoir avant de manger si notre taux va être bon ou pas, c’est toujours la grande question !
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La base : l’indice glycémique des aliments
La clé, c’est de manger des légumes à tous les repas mais pas que.
Ce qui est important c’est de manger des aliments à indice glycémique (IG) faible ou modéré (<50), de limiter au maximum les sucres rapides et les aliments à IG haut (> 50) et de manger des aliments riches en fibres. Cela ne vous interdit pas de manger des féculents, il en faut à tous les repas pour éviter d’avoir faim mais privilégiez des aliments complets (pâtes complètes, riz complet, pain complet, …) ou les légumineuses (lentilles, quinoa, pois chiches, haricots secs, …), favoriser les cuissons vapeurs ou lentes.
Vous trouverez, par exemple, dans les aliments à IG bas à consommer en priorité :
1/Tous les légumes verts : avocat, asperge, blette, brocoli, choux, courgette, endive, épinard, fenouil, haricot vert, poireau, artichaut, aubergine…
2/Protéines : Viande, poisson, œufs, fruits de mer (cuits uniquement) …
3/Les laitages : Lait, fromages (pasteurisés), fromage blanc nature…
4/Légumineuses : haricots secs, flageolets, pois cassés, lentilles, pois chiches, houmous, quinoa…
5/Fruits : fruits rouges en priorité (fraises, framboises, myrtilles, groseilles, cerises, mûres…), grenade, rhubarbe, pommes, fruits de la passion, pamplemousses…
6/Fruits à coques secs : Amandes, noix, noisettes, noix de coco, cacahuètes, pignons de pain, pistache …) et par la même occasion leurs poudres ou leurs purées ou leurs laits (non sucrés) qui sont très pratiques dans certaines préparations.
7/Le chocolat noir à 70% de cacao ou plus (et oui il a un IG bas même s’il ne faut quand même pas en abuser)
Cette liste n’est pas exhaustive, pour vous aider je vous conseille vivement de regarder sur internet l’indice glycémique des aliments par exemple sur le site : https://www.montignac.com/rechercher-l-index-glycemique-d-un-aliment/. Je n’ai pas d’actions chez eux (ni chez d’autres d’ailleurs), c’est la liste la plus pratique que j’ai trouvé. Vous allez sûrement voir des aliments dont vous n’aviez jamais entendu parler auparavant mais pourquoi ne pas essayer !
Attention toutes les farines ne sont pas égales en terme d’IG
L’autre astuce est de remplacer la farine de blé (blanche type 45 : IG 85) par d’autres types de farines.
Pour ma part, j’utilise beaucoup de farine de blé complet (IG 45), de sarrasin (IG 50), de petit épeautre complète (IG 40), d’orge mondé (IG 30) ou encore de la poudre d’amande (IG 20). Ces farines se trouvent surtout en magasins bio mais on commence à en trouver de plus en plus dans les supermarchés classiques.
Éviter les farines de riz que l’on retrouve dans les régimes sans gluten mais qui ne sont pas du tout adaptées pour les diabétiques.
Pour vous y retrouver, je vous mets un site avec les IG des farines que j’ai trouvées https://www.mesbienfaits.com/ig-farine/
Quelques astuces classiques mais toujours à garder en tête
Le mieux est de cuisiner comme ça vous savez réellement ce que vous mangez, je vais vous donner par la suite des idées de recettes. Mais pour vous simplifier la vie au quotidien mes petits conseils sont :
- D’acheter des légumes frais, éventuellement déjà prédécoupés ou surgelés ou en conserves,
- De penser à regarder la composition des aliments, prendre des aliments les moins sucrés et riches en fibres,
- Faire attention aux publicités « mensongères », attention à ne pas tomber dans le piège des gâteaux sans sucres ou avec moins de sucre, en regardant la composition, ils sont encore très sucrés ou sinon le sucre est remplacé par des édulcorants non conseillés lorsque l’on est enceinte,
- Lorsque vous avez vraiment besoin d’utiliser du sucre, dans des desserts par exemple, remplacer le sucre blanc (IG 70) par du sucre de coco qui a un IG de seulement 35. Il suffit d’en mettre deux fois moins ! Le sirop d’agave a également en théorie un IG plus bas que le sucre blanc mais pour ma part je n’ai jamais trouvé le bon dosage ou le bon sirop pour ne pas faire monter ma glycémie, donc à utiliser qu’exceptionnellement et en petites quantités.
- Penser à manger des fibres(crackers aux graines, noix de coco fraiches ou graines de chia par exemple peuvent vous aider trouver l’équilibre lors d’un repas).
- Tout est une question d’équilibre et de quantités, vous pouvez vous permettre de manger quelques choses avec un IG plus élevé à condition d’en manger peu et de compenser avec d’autres ingrédients à IG faible. Vos mesures vous permettront de savoir comment votre corps réagit à ce que vous mangez, vous serez parfois déçu car vous pensez avoir fait des efforts et le résultat n’est pas là mais a contrario vous pourrez aussi avoir de très bonnes surprises !
- En cas de craquage, pensez à faire de l’exercice: allez marcher ou allez à la piscine après manger. Idéal pour se détendre, travailler sa respiration et se préparer l’accouchement, à partir du moment où j’ai découvert que ma séance piscine du dimanche matin me permettait de me faire un petit plaisir plus sucré ce jour-là ça m’a changé la vie. En vacances, j’ai pu me permettre pas mal de restaurants sans me faire trop de soucis car nous marchions à rythme rapide après pendant longtemps. Et mes mesures étaient bonnes !
Mes recettes insolites, à effet garantis !
On a parfois envie de craquer sur des plats interdits alors pourquoi par en faire des versions IG bas pour qu’ils deviennent des plats autorisés ? Et oui, on peut associer diabète et recettes gourmandes, j’ai fait beaucoup de recherches et de tests, et je vous livre mes meilleures trouvailles pour mettre un peu plaisir dans vos repas !
Au petit déjeuner :
- Pancakes au sarrasin: Pour varier un peu vous pouvez tester cette recette hyper facile de pancakes au sarrasin (http://megalowfood.com/blini-au-sarrasin-ig-bas/) que vous pouvez accompagner de fromage frais, de saumon fumé cuit et d’un peu de citron. Vous pouvez les préparer à l’avance, les congeler et les faire réchauffer le matin dans votre grille-pain.
- N’hésitez pas à vous faire des puddings de chia très facile et très rapide à réaliser. Il vous suffit de mélanger la veille au soir 200ml de lait de coco avec 2 cuillères à café de graines de chia et de mettre au frigo pendant la nuit (mélanger 2/3 fois pour éviter les grumeaux). Vous pouvez rajouter des épices (cannelle, …), du chocolat en poudre si vous le souhaitez mais pas besoin de sucrer. Et le lendemain matin rajouter des fruits frais (mangue, fruits rouges, …), des noix, …
Pour les repas : Mon meilleur allié étant le chou-fleur pour remplacer la farine ! En le réduisant en semoule, je vous conseille vivement d’essayer ces recettes.
- La pizza: si, si c’est possible et franchement très bon ! Mon mari s’est quasiment fait avoir par l’effet trompe l’œil et le goût très très proche
(https://dubiodansmonbento.com/pizza-pate-de-chou-fleur/)
Pour les plaisirs sucrés : parce que ça fait plaisir de pouvoir quand même manger un dessert, voici quelques idées pour les occasions particulières :
- Gaufres à l’orge mondé en remplaçant dans votre recette habituelle la farine blanche par de la farine d’orge mondé et en mettant éventuellement un peu de sucre de coco
- Mousse au chocolat (et oui même enceinte en choisissant une recette sans œuf soit avec de l’eau de pois chiche (https://voyagegourmand.fr/blog/2016/11/07/mousse-au-chocolat-vegan-au-jus-de-pois-chiches/), soit avec du lait de coco (https://voyagegourmand.fr/blog/2017/04/05/mousse-chocolat-creme-de-coco/)
- Pâte à tartiner (si, si, vous avez bien lues !) j’ai aussi découvert la pâte à tartiner sans sucre ajouté dans mon magasin bio Queue de cerises qui dispose d’une machine qui mixe des noisettes avec du chocolat noir plus ou moins finement. Si vous n’en avez pas vers chez vous, je pense que c’est faisable en mélangeant de la purée de noisettes avec du chocolat fondu (attention quand même à ne pas tomber dans le pot, addiction très rapide)
- Pour celles qui habitent sur Paris, vous pouvez aussi tester la pâtisserie IG Bas Les belles envies (https://lesbellesenvies.com/) parfait pour les fêtes.
On ne peut pas tout le temps cuisiner, alors voilà mes listes de courses spécial diabète :
Au petit déjeuner, l’idéal est de manger salé avec des œufs, du jambon, du bacon, de l’avocat, du fromage, des tomates, … En France on a souvent plus tendance à manger sucré, moi j’aime bien manger des céréales mais malgré le fait que je regarde la composition de chaque paquet, je me suis vite rendu compte qu’il n’y en a pas beaucoup qui passent. En 1er lieu, oubliez les céréales et les granolas classiques et privilégiez les mueslis moins sucrés. Ceux qui me conviennent sont :
- Le granola bio de la marque A&O à faible IG, même ceux au chocolat passent pour ma part.
- Les granolas de la marque Lizis’ pauvre en sucre et riches en fibres
Pour les repas, voici quelques idées de plats faciles et rapides auxquels je n’avais pas forcément pensé :
Et pour une envie de resto :
On a la chance de trouver désormais pas mal de restaurants healthy du style Cojean ou des bars à poké bowl où vous devriez trouver quelques choses qui vous conviennent à base de lentilles, riz complet, quinoa, …
Une autre option est le restaurant libanais. Avec des mezzés à base de pois chiches, d’aubergines, de taboulés, de viandes et de légumes, l’IG du repas est maitrisé en se faisant quand même plaisir, il ne faut juste pas craquer sur les pâtisseries qui annuleraient tous les avantages du repas préalable.
Pour d’autres idées de recettes :
Soyez curieuses, testez de nouvelles recettes, c’est le meilleur moment pour faire des découvertes. Voici quelques blogs que j’aime particulièrement. Toutes les recettes ne sont pas adaptées mais on trouve de bonnes idées qui changent :
J’espère que tous ces conseils/idées vous aideront à vivre ce régime en vous faisant plus plaisir. Bon courage à vous toutes, je vous souhaite pleins de bonnes choses en attendant l’arrivée de votre bébé. Et surtout, bon appétit !
Au cours du dernier trimestre de la grossesse, le bébé se place le plus souvent tête en bas, mais il arrive parfois que le nourrisson se présente par le siège, voire en position transversale. Les explications de Rachel Halimi, sage-femme libérale.

Durant les deux premiers trimestres de grossesse, votre bébé alterne les postures in utero, car il a la place pour se mouvoir. Lorsqu’il n’a plus suffisamment d’espace pour se retourner, entre le 7ème et le 8ème mois, il adopte alors une position finale, où il se présente généralement tête en bas. Cependant, certains bébés se placent en siège ou en position transversale ce qui peut parfois nécessiter un accouchement par césarienne. Rachel Halimi, sage-femme libérale à Paris, nous explique les différentes positions du bébé lors de l’accouchement et comment il est possible de retourner le bébé s’il ne se présente pas dans la bonne position.
lien vers l’article publié dans le journal des femmes https://www.journaldesfemmes.fr/maman/guide-grossesse/2610159-positions-du-bebe-a-l-accouchement/

Les présentations céphaliques

Position la plus classique, la présentation céphalique signifie que votre bébé a la tête en bas. Dans ce cas, on privilégie l’accouchement par voie basse car la posture est favorable à un engagement dans le bassin. Cependant, il existe plusieurs présentations céphaliques facilitant plus ou moins la descente du bébé.
Bébé à la tête fléchie
Il s’agit de la posture idéale. L’enfant se présente la tête bien fléchie et l’occiput (l’arrière du crâne) placé contre la symphyse pubienne de la maman. Or, comme le détaille Rachel Halimi, « plus le menton sera rentré contre la poitrine, plus le diamètre du crâne est réduit facilitant ainsi le passage de la tête ».
Bébé à la tête défléchie
A l’inverse, quand la tête du bébé n’est pas suffisamment fléchie, sa sortie est moins aisée car le diamètre du crâne sera supérieur. Aussi, s’il ne parvient pas à s’engager de lui-même, une césarienne sera pratiquée. Une aide instrumentale – ventouses ou forceps – peut être également nécessaire si le bébé finit par s’engager mais que les efforts expulsifs ( de poussée) maternels ne sont pas suffisants pour sortir le bébé. Par ailleurs, un toucher vaginal permet de toucher les fontanelles de bébé – parties des os du crânes du bébé non encore soudés – et de voir s’il fléchit bien sa tête.
Les présentations du bébé en siège
Parfois, le bébé se présente par le siège. Il s’agit alors d’un accouchement un peu plus à risque. Certaines maternités refusent d’ailleurs l’accouchement par voie basse et proposent d’emblée une césarienne à 39 semaines d’aménorrhée, soit 15 jours avant le terme. Cependant, « si suite à une radiographie de son bassin pour s’assurer que le bébé a l’espace suffisant pour naître par voie naturelle, la maman souhaite accoucher par voie basse, elle sera orientée vers une maternité acceptant les accouchements en siège » précise la sage-femme. A noter qu’il y a différents types de sièges :
- Le siège complet : le bébé se tient en tailleur, les hanches et les genoux en flexion.
- Le siège décomplété : tel un acrobate, l’enfant a les jambes droites repliées contre lui, les pieds au niveau de sa tête.
Peut-on accoucher par voie basse si bébé se présente par le siège ?
En fonction du type de siège et de la flexion de la tête, on peut ou non envisager un accouchement par voie basse. « Généralement un siège décomplété aura plus de chance de bénéficier d’un accouchement par voie basse car la posture rend le passage plus aisé qu’en cas de siège complet » note Rachel Halimi précisant toutefois qu’in fine « seul l’obstétricien est à même d’en décider ». D’ailleurs, même si un accord d’accouchement par voie basse a été donné, il s’agit d’un accouchement un peu plus à risque impliquant une surveillance accrue et « la maman est prévenue qu’une césarienne de dernière minute peut être décidée ».
Les positions transversales
Plus rarement enfin, le bébé n’a la tête ni en haut ni en bas mais d’un côté du ventre de la maman, on parle alors de présentation transversale. Dans ce cas de figure, si l’on ne parvient pas, en amont de l’accouchement, à ce que le bébé change de position, il n’y aura pas d’autres alternatives envisageables que la césarienne.
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