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Grossesse alitée : nos astuces pour mieux la gérer au quotidien

Grossesse alitée : nos astuces pour mieux la gérer au quotidien

« Repos strict », c’est ainsi que vous allez devoir passer (ou finir) votre grossesse. Nos conseils et astuces pour le vivre selon les meilleures conditions.

Le verdict est tombé : ces prochaines semaines (ou prochains mois) de grossesse seront alités. Une « particularité » perçue comme une épreuve pour la majorité des femmes. Rachel Halimi, sage-femme libérale à Paris nous livre ses conseils et astuces pour le vivre selon les meilleures conditions.

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Tempérer la situation

Primo : relativiser. « Il faut se dire que si ce n’est que l’histoire de quelques semaines dans une vie, ce n’est pas si terrible que ça », concède-t-elle. Plutôt que de broyer du noir – ce qui, de toute façon ne changera rien à la situation -, la professionnelle suggère de profiter de ce temps pour se reposer, se ressourcer, lire, tricoter, regarder des films, ou encore préparer un album photo de naissance par exemple…

Faire de nouvelles activités

« Dans la grande majorité des cas, grossesse alitée ne veut pas dire « alitement strict », mais plutôt repos. À savoir, limiter le facteur stress et éviter de solliciter ses muscles (surtout autour du ventre) », explique la sage-femme. Mesdames, vous avez donc le droit de passer du lit au canapé. (Rires). Plus sérieusement, si l’idée est de rester tranquille, vous pouvez continuer à recevoir de la visite et à faire quelques activités. Encore une fois, rien de tel qu’un peu de temps pour lire, tricoter, ou regarder la télévision.

Accepter l’aide des autres

Votre devise : « on n’est jamais si bien servi que par soi-même. » Oui, alors pas de chance, vous allez devoir déléguer et laisser un peu les autres vous aider. « Le rôle de l’entourage est primordial lorsque la future maman est alitée », indique Rachel Halimi. Les tâches ménagères ? C’est pour votre conjoint. (Quel dommage !)

Ne pas vous décourager

Il est important de préciser que ce n’est pas parce qu’on a été alitée lors d’une grossesse que cela se déroulera de la même manière pour la suivante. Chaque grossesse est différente et celles à venir peuvent très bien se dérouler normalement.

Colostrum : quels bienfaits pour le bébé lors de la première tétée ?

Colostrum : quels bienfaits pour le bébé lors de la première tétée ?

https://www.journaldesfemmes.fr/maman/bebe/2575701-colostrum-bienfaits-premiere-tetee-bebe/

En quoi le colostrum se distingue-t-il du lait maternel et surtout, quelles sont les vertus de celui que l’on surnomme le « lait d’or » ? La sage-femme Rachel Halimi nous éclaire.

 

Qu’est ce que le colostrum?

Après l’accouchement, le colostrum est le premier lait que va produire la maman. « Il s’agit d’un lait de transition ayant la particularité d’être produit en plus faible quantité que le lait maternel », explique la sage-femme Rachel Halimi. Sa couleur et sa texture diffèrent également : le colostrum est jaune-orangé et son liquide est plus épais. Le moment où le bébé va ingérer ce colostrum survient avant la montée laiteuse.

 

Colostrum: combien de jour?

Le colostrum est idéal pour le bébé car il contient d’incroyables propriétés. Néanmoins, il ne s’agit pas d’un lait permettant au nourrisson de grossir, « il reprend généralement du poids une fois que la montée de lait est faite, en principe entre le deuxième et le quatrième jour de vie » précise Rachel Halimi.

Les bienfaits du colostrum: un liquide d’or aux multiples vertus

« Jadis, dans certaines cultures, on faisait jeter ce lait aux mères en pensant qu’il était néfaste du fait de sa couleur orangée » s’étonne Rachel Halimi « or, on s’est aperçu qu’au contraire il était excellent pour le bébé ». Surnommé « liquide d’or » pour ses vertus extraordinaires, le colostrum est une sorte de bombe vaccinale naturelle qui va participer à développer l’immunité du bébé car il est très riche en anticorps. Une aubaine pour le nouveau-né qui n’a pas encore l’immunité nécessaire pour faire face à tous les germes auxquels il se retrouve soudainement exposé. Également très riche en protéines et peu riche en lipides et en glucose, « ce lait de transition s’avère complètement adapté au nourrisson doté d’un système digestif immature et d’un estomac minuscule » détaille la sage-femme. Et pour cause, parfaitement adapté au profil nutritif du nouveau-né, il lui permet d’ingérer uniquement les nutriments dont il a besoin à la naissance. Sa consommation limite également les risques d’hypoglycémie. En outre, le colostrum va favoriser son transit en l’aidant à évacuer le méconium pour laisser place aux vraies selles. Enfin, ce premier lait contient des propriétés très cicatrisantes, pratique notamment pour aider à cicatriser l’aréole du mamelon de la jeune maman parfois à vif lors des premiers jours d’allaitement.

Peut-on allaiter uniquement jusqu’à la montée laiteuse ?
Accouchement : les différentes positions pour soulager la douleur pendant le travail

Accouchement : les différentes positions pour soulager la douleur pendant le travail

Et si accoucher sur le dos n’était pas une position adaptée pour la future maman ? 
C’est en tout cas ce que nous révèle Rachel Halimi, sage-femme libérale à Paris. Elle nous donne les différentes alternatives pour mettre au monde un bébé.

https://www.femmeactuelle.fr/enfant/grossesse/accouchement-les-positions-pour-soulager-la-douleur-pendant-le-travail-2085367

Pour la petite histoire, l’accouchement sur le dos remonterait à l’époque de Louis XIV. Ce dernier aurait alors imposé cette position à une de ses maitresses, Louise De La Vallière, de sorte qu’il puisse voir naître son futur enfant. François Mauriceau, père de l’obstétrique en France et médecin en charge de cette naissance ayant apprécié le confort de cette technique, il aurait par la suite rédigé un ouvrage préconisant entre autres l’emploi de cette position. Elle aurait ensuite été introduite à l’hôpital et dans les maternités comme la position d’usage. Jusqu’à aujourd’hui où de plus en plus de maternités reviennent à des méthodes encore plus ancestrales, plus confortables et mieux adaptées aux différentes phases de travail. Rachel Halimi, sage-femme libérale à Paris,nous les dévoile.

Les postures qui soulagent et accélèrent le travail

Avant de développer, la professionnelle préfère remettre les choses au clair : « la bonne position pour donner naissance à son enfant est celle où on se sent le plus à l’aise », amorce-t-elle. Et rien ne vous empêche d’en essayer plusieurs au moment d’accoucher.

Il faut différencier les positions que la femme adoptera pendant le travail pour se soulager et les positions prises lors de la poussée.

  • Rester debout ou accroupie : lorsqu’elle accouche debout ou accroupie, la future maman « joue avec la gravité et la pesanteur pour aider son bébé à trouver son chemin et descendre », explique la professionnelle. Pour cela, il faut qu’elle trouve un angle entre son abdomen et ses cuisses, inférieur à 90°C. Elle pourra également s’aider de ses mains ou de ses bras, appuyée contre le mur. « Bien sûr, cette position sera plus adaptée aux femmes qui accouchent sans péridurale« , indique-t-elle. La péridurale pouvant entrainer une faiblesse des jambes et empêcher à la future maman de se tenir debout.
  • Sur un ballon : la femme enceinte peut également s’aider d’un ballon pour mieux vivre les contactions utérines de travail. Dans ce cas-là, elle se tiendra suspendue et penchée vers l’avant (ventre dans le vide) avec balancement du bassin. « Cette position permet d’accentuer la gravité mais sans solliciter le support des jambes. Elle stimule également la circulation sanguine, la chaleur et l’élasticité du périnée ».
  • Sur le côté : courante en Grande-Bretagne, cette manière d’accoucher présente également quelques avantages. Elle favorise entre autres le relâchement du périnée. À noter, cette position est possible même avec une analgésie péridurale. « Il est important de préciser que si la péridurale est bien dosée, on peut conserver une certaine mobilité même si l’on ne peut pas se porter sur ses jambes », rappelle la sage-femme.

Massages, chaleur… les autres solutions qui soulagent et accélèrent le travail

  • Les massages : « plusieurs choses peuvent également aider la femme à mieux vivre la puissance des contractions « , selon la professionnelle. J’ai nommé, les massages ou les points d’acupression.  Et pour cause, ils stimulent l’organisme et favorisent la libération d’endorphine, substance chimique produite par le cerveau qui possède naturellement un effet antidouleur et relaxant. Ils peuvent donc soulager la douleur et réduire le stress pendant la première phase de l’accouchement. À chaque contraction, le père va réaliser une contre pression en appuyant fermement sur vos fossettes lombaires.
  • La chaleur : autre élément qui peut aider une femme enceinte à supporter l’intensité des contraction : la chaleur. Rachel Halimi suggère ainsi de mettre des compresses chaudes et humides sur les zones du corps sollicitées par les contractions. À savoir, dans le bas du dos et sur le ventre pendant le travail et au niveau de la vulve au moment de la naissance de l’enfant, afin d’assouplir les muscles du périnée. La baignoire fait également partie des bons outils pour mieux vivre les contractions. De nombreuses maternités s’en équipent d’ailleurs afin de retarder la pose de l’analgésie péridurale.

 

 

7 mensonges qu’il faut arrêter de dire aux jeunes mamans

7 mensonges qu’il faut arrêter de dire aux jeunes mamans

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https://www.femmeactuelle.fr/enfant/grossesse/7-mensonges-quil-faut-arreter-de-dire-aux-jeunes-mamans-2082141

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« L ‘accouchement, ça va être le plus beau jour de ta vie », « tu vas voir, avoir un enfant, c’est QUE du bonheur ». Non, pas que. Il y a, comme ça, des choses qu’il faudrait arrêter de dire aux jeunes mamans. Florilège avec Rachel Halimi, sage-femme libérale à Paris.

 

« Il faut impérativement allaiter »

Faux. « Il faut arrêter avec la pression que l’on met sur le dos des femmes. Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix en ce qui concerne l’allaitement. Quand on regarde une classe d’élèves de 3ème et que l’on demande aux enfants qui a été allaité et qui ne l’a pas été, il n’y a pas de différence entre les élèves », s’insurge-t-elle. Idem en ce qui concerne le débat qui oppose allaitement au sein et allaitement au biberon. « Il faut que les mamans optent pour le mode d’alimentation qui les rend les plus heureuses ». En précisant bien que la mise en route de l’allaitement, notamment le premier mois, peut être relativement difficile et qu’il ne faut surtout pas hésiter à se faire accompagner.

« Il pleure, c’est qu’il ne va pas bien »

Faux. Ici aussi, on balaye d’un revers de la main toute notre culpabilité. « Bébé qui pleure, ne veut pas forcément dire bébé qui ne va pas bien ». Au contraire et comme pour nous les adultes, pleurer, parfois ça fait du bien. « Il faut également arrêter d’absolument vouloir comprendre ses pleurs – et de culpabiliser lorsque ce n’est pas le cas -« , continue la professionnelle, également mère de deux enfants. C’est simple, lorsqu’il pleure, on vérifie qu’il n’a ni faim, ni chaud, ni froid, ni douleurs, et sinon… comme vous parfois, il peut aussi bien pleurer sans raison. Ici aussi, Rachel Halimi conseille aux personnes qui se sentent dépassées de se faire accompagner.

« Il ne faut surtout pas faire chambre à part avec son nouveau-né »

Faux. On dédramatise. « Il faut surtout faire en fonction du couple, du père et de la mère. Tout en sachant que la mère et son bébé sont en miroir. Pour prendre soin de l’autre, il faut être soi même en forme ! Une « Maman Zen » et reposée sera donc plus disponible pour comprendre les besoins de son bébé » explique la sage-femme. Au choix, donc en fonction de ce qui permettra à la mère de mieux dormir.

« L‘accouchement, ça va être le plus beau jour de ta vie « , « tu vas voir, avoir un enfant, c’est QUE du bonheur »

Classique. Quand on est enceinte, le monde entier veut nous faire croire que l’accouchement sera le plus beau jour de notre vie et que la maternité est un long fleuve tranquille… C’est faux. « Après une naissance, le sentiment des femmes est généralement partagé : entre le bonheur d’avoir donné la vie, certes, et le choc d’avoir vécu plusieurs expériences très fortes et parfois traumatisantes (celle de la grossesse, de l’accouchement et des retrouvailles avec son corps après l’accouchement…) ». Le problème ? C’est que les femmes n’osent pas toujours en parler entre elles, de peur de se sentir jugées et de passer pour des « mauvaises mères ». Sauf que c’est parfaitement normal. Et qu’elles ont au contraire besoin de soutient.

« Comment ça, tu n’as pas eu de rapports sexuels depuis ton accouchement ? »

La vie sexuelle post-accouchement. Vaste sujet. « Retrouver une sexualité après avoir donné naissance à un enfant peut être assez compliqué et peut prendre du temps », indique Rachel Halimi. Encore une fois, le corps – et le partenaire – viennent de vivre une série d’expériences très fortes (grossesse, accouchement…). Les hormones peuvent diminuer ou même inhiber le désir sexuel de la femme. Il faut donc à la mère – et au partenaire – du temps pour se retrouver et rapprivoiser son corps. « On dit des trois mois suivant l’accouchement qu’ils constituent le 4ème trimestre de la grossesse », rapporte Rachel Halimi. En revanche, il est important de que le couple conserve des moments d’intimité et de complicité, il n’y a pas que la sexualité pénétrative. En cas de difficultés à retrouver une vie sexuelle harmonieuse, Il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par une sage-femme ou un sexologue.

« Le congé maternité ? C’est des vacances »

Non, non, non et non. « Le congé maternité c’est un temps thérapeutique pour se refaire une santé post-partum ». Point

Accouchement : que ressent le bébé pendant les contractions ?

Accouchement : que ressent le bébé pendant les contractions ?

En voilà une question que beaucoup de femmes se posent : est-ce que le bébé souffre durant l’accouchement, durant les contractions?

Réponses avec Rachel Halimi, sage-femme en région parisienne dans le magazine Parole de mamans.

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Durant 9 mois, le bébé s’est construit dans le ventre de sa mère, qui a formé pour lui un véritable cocon. Mais sonne un beau jour le temps de l’accouchement, le temps de la naissance. Contractions, douleurs, attente… Le bébé est sur le point de voir le jour. Mais est-il pour autant malmené par les contractions et le travail de (parfois) longue haleine ? Est-il en souffrance lorsque la douleur de la délivrance est violente pour la mère ?

 

Les contractions, de quoi parlons-nous ?

« L’utérus est un muscle dans lequel évolue le bébé », indique la sage-femme parisienne Rachel Halimi. Les contractions correspondent – comme leur nom l’indique – à la contraction de ce muscle utérin. « On différencie les contractions pendant la grossesse de celles pendant l’accouchement », ajoute la spécialiste.

Si vous ne les sentez pas toujours (car elles ne sont généralement pas douloureuses) les contractions durant la grossesse existent bel et bien. « Il y a plusieurs théories », explique la sage-femme. « Pendant la grossesse, elles préparent le muscle utérin et le col pour l’accouchement. Ce sont les contractions de « Braxton X ».

Par contre avant et pendant l’accouchement, les contractions passent bien moins inaperçues : « le moteur utérin se met en route pour ouvrir le col. Les contractions sont régulières, douloureuses, intenses et longues », détaille Rachel Halimi.

Mais sont-elles aussi pénibles pour le bébé ? Le bébé ressent-il les contractions ?

« C’est délicat comme question, concède la sage-femme. Je pense qu’il les ressent, mais je n’imagine pas qu’il les vit mal. Je pense qu’il les vit bien si sa mère est bien ». Selon elle, les contractions sont tel un « rite de passage » pour le nouveau-né, elles ne sont donc pas censées engendrer de la douleur.

Mais si la mère vit un accouchement difficile ? Le cœur du bébé peut ralentir si une contraction est très forte mais on ne sait pas s’il est en souffrance ou non. Bien sûr lorsque le cœur du bébé ralenti, l’équipe médicale intervient avec une césarienne, « on surveille ça de près », précise Rachel Halimi.

Si l’on ignore si le bébé souffre lors du travail, il y a un moyen de mesurer si le tout-petit a bien supporté les contractions. « Au niveau du cordon ombilicale on mesure l’oxygénation, cela permet de savoir si le bébé a manqué d’oxygène ou non. Si il est mal oxygéné, c’est qu’il s’est beaucoup fatigué pendant l’accouchement », explique la sage-femme.

Toutefois, il ne faut pas trop vous inquiéter quant à la souffrance du bébé si votre accouchement se passe sans souci majeure : il s’agit d’un événement naturel et le bébé peut même dormir (ou du moins somnoler) durant le travail. Par contre, ce dernier se réveille lors de l’expulsion.

Accoucher sereinement

Durant l’accouchement, se sentir bien est essentiel, notamment pour maîtriser ou plutôt accueillir au mieux ses contractions. Ainsi, les femmes doivent pouvoir être libres de leur posture tant qu’elles n’ont pas recourt à la péridurale. La position allongée n’est pas la meilleure des solutions rappelle la sage-femme, généralement les postures verticales permettent plus de confort. « Il faut écouter son corps, souligne la spécialiste. Chaque femme doit sentir la position qui lui convient ».

Cette dernière prévient d’ailleurs que la péridurale ne possèdent pas que des avantages. « On ne ressent plus les postures justes, on est moins à l’écoute de son corps ni de son bébé », explique-t-elle. En effet, sentir ce qu’il se passe dans son corps permet d’être mieux connectée à son enfant.