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Quels jeux d’éveil proposer à mon bébé à 1 mois?

Quels jeux d’éveil proposer à mon bébé à 1 mois?

Même s’il est encore tout petit, n’hésitez pas à lui proposer chaque jour un nouveau jeu très simple et court qui va l’aider à découvrir son nouveau monde. Votre enfant appréciera cette complicité lors de ses temps d’éveil. Sachez que votre bébé est « un artiste » en devenir. Tous ses sens sont exacerbés. Il ne demande qu’à écouter, voir, toucher, sentir.

C’est un petit être humain extrêmement compétent qui va vous surprendre !

C’est un amateur de musique !

Bien avant que votre bébé puisse parler, il développe ses compétences auditives pour appréhender le langage. Chantez-lui des chansons. Faites-lui écouter des comptines ou de la musique classique. Les sons aigus vont davantage captiver son attention.
Astuce : Parlez-lui ou chantonnez lors des changes lorsqu’il est sur sa table à langer. C’est un moment propice pour échanger avec lui. Non seulement il est concentré sur vous, mais en plus votre visage est proche du sien.
Pourquoi ne pas essayer également quelques pas de danse au son d’une douce musique pour calmer un bébé ronchon?

Mon bébé est un artiste.

Dans les premiers mois de vie, les bébés ne voient pas les couleurs, mais en se concentrant sur des images très contrastées, ils développent leur vision et commencent à reconnaître quelques formes simples.
Installez votre enfant sur vos genoux. Feuilletez les images d’un livre ou montrez lui un tableau en noir et blanc en les positionnant à environ 20 ou 30 centimètres de son regard. Vous verrez que cette première rencontre avec l’art est époustouflante, il suit du regard ce nouveau monde visuel qui s’offre à lui.
Autre astuce : installez un mobile de couleur noir et blanche au-dessus de son lit ou de son tapis d’éveil. En captant son attention, il accompagne également son développement sensoriel, son observation et sa concentration. C’est le premier objet que vous pouvez présenter à votre bébé en autonomie. Vous pouvez le construire vous-même et le suspendre au-dessus de la table à langer.

Quelques exercices de gymnastique.

Un bébé dort la nuit sur le dos. Mais durant ses moments d’éveil, positionnez sur le ventre sur un tapis d’éveil. C’est un très bon exercice pour l’aider progressivement à ramper, faire du quatre pattes, puis se tenir assis. Mettez également des jouets colorés sur le tapis d’éveil afin qu’il apprenne à tourner sa tête sur les côtés.

Des massages : le toucher affectif

A travers le massage, vous communiquez avec votre bébé, vous lui apportez détente et bien être. Vous allez découvrir un moyen ludique et complice pour interagir avec votre bébé en fonction de ses besoins : le stimuler, l’apaiser, soulager certains de ses maux.
Une astuce : offrez-vous ou faites-vous offrir une séance de massage bébé.

Jeu du miroir

À partir de sa première semaine de vie, votre enfant apprend à reconnaître et imiter les gens. Mettez en scène une interaction à double sens.
Placez-vous devant le visage votre bébé à moins de 30 cm et amusez-vous à lui tirer la langue, tout en expliquant tout haut ce que vous faites. Il va chercher à vous imiter. À mesure que votre bout de chou grandira, ce jeu deviendra encore plus amusant, car vous en viendrez à vous taquiner l’un l’autre, en inventant des mouvements que l’autre devra imitera.

Rappelez-vous : chaque bébé est unique et se développe à son rythme ! Si le vôtre n’est pas tout à fait prêt pour ces jeux, ne vous inquiétez pas. Réessayez-les dans quelques jours.

Comprendre le langage de son bébé et ses compétences

Comprendre le langage de son bébé et ses compétences

Vais-je réussir à comprendre mon enfant ?
Vais-je lui apporter tout ce dont il a besoin? Vais je être une « bonne-mère »?

Loin de notre langage d’adulte verbale, cet être humain en devenir entre en communication d’une façon singulière, voire incompréhensible. Son rythme de sommeil, ses pleurs, ses bruits, sa respiration, ses selles… Tout peut devenir rapidement source d’angoisse pour vous, jeunes parents en devenir, confrontés à ce « petit mammifère ».

Ne vous inquiétez pas, c’est le vôtre… Soyez zen.
C’est avec le temps que l’on devient parents.
Faites lui confiance ! Un nouveau né à des compétences.
Faites vous confiance ! Il n’y a pas de norme, il n’y a pas de livre de recettes pour devenir parent. Pas de mode à penser ou à faire, pas de mode d’emploi.

Mettez vous dans votre bulle car c’est au contact quotidien de votre bébé dans un atmosphère d’intimité que vous apprendrez le mieux ce nouveau rôle de parents!
Et n’oubliez pas que votre bébé a énormément de ressources. Certes, il est petit et dépendant de vous mais il n’est pas si fragile.
Ne vous laisser pas tyranniser par les pleurs. Il ne faut pas toujours les interpréter sur le versant négatif. Vous avez forcément entendu parler des fameux « pleurs du soir ».
Ce sont des pleurs de décharge. Beaucoup de bébés à la tombée de la nuit expriment leur fatigue et leur angoisse par cette extériorisation de cris qui peuvent être très, très éprouvants pour les parents. Rien de grave … Ne paniquez pas face à ces pleurs inconsolables. Et si vous ne parvenez pas à les calmer, ne culpabilisez pas. Vous n’êtes en aucun cas des parents indignes.
Ne vous jetez pas immédiatement sur votre bébé dès qu’il pleure car il a des ressources pour s’apaiser et se calmer tout seule.

Si cette naissance est un bouleversement immense dans votre vie de femme et de couple, votre bébé vit également un ras de marais.
Découverte de la sensation de la faim, du froid, de la lumière, du vide… Son environnement olfactif et visuel est totalement bouleversé brusquement.
 » D’un coup, je suis tenu immobile! J’ai faim, j’ai froid, je suis perdue avec toutes ces lumières éblouissantes et ces nouveaux bruits. J’ai peur face à ce nouveau silence nocturne…  »
Imaginez-vous ce que pouvez ressentir votre bébé, bercé dans ce cocon utérin dans un milieu liquidien chaud, tout contenu dans votre ventre.
« Je suis au chaud dans la pénombre dans ce doux cocon utérin, bercé par les mouvements de maman et de sa respiration »

Essayez de lui faire revivre dans ce milieu aérien, terrestre toutes les sensations vécues in utero pour que cette transition, cette défusion corporelle mère-bébé se fasse en douceur.

En fonction de chaque enfant, plusieurs semaines, jours, mois passeront avant que vous ne compreniez enfin son rythme, ses besoins et son langage. Votre bébé va finir par être sécurisé dans ce nouveau monde. Laissez-lui du temps pour caler son rythme de vie, veille et sommeil au votre. Après quelques nuits blanches, tout va finir par rentrer dans l’ordre.

▪En attendant quelques petits conseils inspirés du bon sens pour sécuriser votre bébé mais pas de «solution miracle » :

1/Le peau à peau :
Faites du peau à peau. Le contact corporel rassure votre bébé. Votre bébé tisse avec vous des contacts et des liens sensoriels/olfactifs très forts. Le langage est au delà des mots, ce n’est pas parce que votre bébé ne parle pas qu’il ne communique pas. Il ressent énormément de choses. C’est un petit mammifère doué d’une sensibilité incroyable qui vous surprendra.

2/Contenir le bébé :
Vous pouvez emmailloter votre bébé ou le faire dormir dans un espace contenant. Évitez les grands lits à barreaux. Il n’aime pas la sensation de vide.

3/Limiter les lumières ou les bruits agressifs ou l’excès de stimulation, notamment lors des visites de l’entourage.
Beaucoup de stimuli risquent de l’exciter. Rappelez vous qu’il était dans un milieu aquatique sombre, au calme, bercé par des bruits sourds. Mettez vous dans votre bulle, votre cocon, dans un environnement serein. Vous pouvez également mettre une veilleuse, une petite lumière douce dans sa chambre.

4/ Les échanges verbaux-la transmission d’émotions par des sons ou des vocalises.
Parlez beaucoup à votre bébé. Il entend et comprend les intonations de votre voix. Vous pouvez lui chanter des chansons ou lui faire écouter des berceuses ou des musiques douces. Il a entendu votre voix pendant neuf mois donc les sonorités de votre voix sont des repères extrêmement rassurants et sécurisants.

5/Respectez son rythme de sommeil.
Ne jamais réveiller à la maison votre bébé qui dort même si cela fait très longtemps qu’il n’a pas mangé ! Il ne risque pas de mourir de faim. Ne vous inquiétez pas, un enfant né à terme de poids normal ne se laisse jamais affamer.

6/ Préservez l’environnement olfactif de votre bébé.
Mettre un linge avec votre odeur comme doudou, le fameux objet transitionnel. Votre bébé est très sensible à votre odeur donc ne changez surtout pas de parfum, cela risquerait de le perturber.

7/ Votre bébé a besoin de repères sécurisants.
Essayez d’instaurer beaucoup de repères dès le début et évitez qu’il passe de bras en bras, ou de lieu en lieu. Lors de voyages, de changements, votre bébé peut en être perturbé.
Les bébés sont un peu casaniers comme les personnes âgées. Vivez dans votre bulle au calme.
Vous pouvez également mettre en place progressivement un rituel du coucher.

8/ Votre enfant est en miroir de vos humeurs.
Prenez soin de vous! N’oubliez pas de vous reposer et de dormir.
Le bébé est une « éponge ». N’oubliez pas que pour prendre soin de l’autre, il faut être soi même en forme ! Votre enfant a besoin d’une « Maman Zen » et reposée pour mieux vivre ses pleurs. Faites des siestes et limitez les visites. Mettez vous dans votre bulle. Votre bébé a besoin pour grandir et se structurer de deux piliers solides sur lesquels s’appuyer. Cette solidité parentale, ce développement de profondes racines passe par votre repos et votre sérénité.

9/ Le bercement et les mouvements vibratoires
Les balades en poussette, en porte bébé ou en voiture calment les pleurs de votre bébé. Les vibrations et le bruit du moteur de votre voiture rappelle à votre bébé les bruits de votre corps! Il avait l’habitude dans votre utérus d’être regroupé sur lui-même, bercé par le rythme de les mouvements de votre respiration, de votre digestion et de votre cœur.

10/ Un confort thermique maximal
Il faut un environnement chaud pour votre bébé. Il faut toujours bien couvrir votre bébé.
Il a vécu pendant 9 mois à 37° donc votre bébé a besoin d’être bien couvert les premiers jours. On lui met même un petit bonnet. On peut chauffer la salle de bain un peu avant de changer bébé. Votre bébé risque de pleurer quand vous lui changez sa couche car il n’est pas familiarisé avec cette nouvelle sensation de nudité et de froid.

11/ Ne pas laver trop souvent votre bébé de manière agressive. Pas d’excès d’hygiène. Votre bébé n’est pas sale ! D’ailleurs, on ne lave pas le bébé à la naissance. Vous pouvez lui donner un bébé tous les deux à trois jours. Il faut préserver un maximum son environnement olfactif primitif.

12/ N’hésitez pas à masser votre bébé.
Plus que tout, le bébé a besoin d’être touché. Cette approche fait naître chez les parents un rapprochement, une relation privilégiée. Le massage est précieux en renforçant leur habilité à aider leur enfant à se détendre. Enfin, le massage augmente la notion d’écoute des besoins du bébé.

13/ Le portage
Le bébé n’est jamais mieux que porter dans les bras de sa mère, au chaud tout en tétant le sein. Tout contre son porteur, l’enfant s’agrippe naturellement, il s’enroule autour de son axe en position fœtale et retrouve les bruits respiratoires et digestifs qu’il a entendu pendant 9 mois, tout en étant bercé par les mouvements du porteur.

14/ La succion apaise votre bébé.
La succion du sein, de la tétine, du doigt ou de la main apaise énormément votre bébé. Le besoin de succion est inné!

15/ La puissance des regards mère-bébé et des échanges visuelles
À la naissance, les yeux de la mère sont alors puissamment attirés par ceux du bébé et vice versa. La rencontre intense des regards semble être un moment privilégié de la relation mère-bébé.
L’enfant reconnaît le visage de sa mère lorsqu’il est au sein. En effet, sa vision est développée dans un champ central à moins de 30 cm de son visage.
Des études ont démontré que le nouveau-né humain est programmé pour diriger son regard vers tout ce qui peut évoquer une paire d’yeux situés à environ 30 cm de ses propres yeux.

IVG médicamenteuse : ma sage-femme m’accompagne

IVG médicamenteuse : ma sage-femme m’accompagne

Voici un article que j’ai écrit pour la revue Neuf mois. Vous retrouverez le lien vers le texte en question.

En savoir plus

Selon la DREES, 218 100 Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) ont été réalisées en France en 2015, dont environ 50% par méthode médicamenteuse. Rachel Halimi, sage-femme libérale, vous explique comment se pratique cette méthode prise en charge à 100% par l’Assurance Maladie.

Dans quels délais peut-on bénéficier d’une IVG médicamenteuse ?

L’IVG médicamenteuse peut être pratiquée à domicile jusqu’à la fin de la 5e semaine de grossesse, c’est à dire au maximum 7 semaines après le début des dernières règles. Le délai peut se prolonger jusqu’à 7 semaines de grossesse (soit 9 semaines après le début des dernières règles), mais dans ce cas, ce délai supplémentaire impose une hospitalisation d’une journée pour la prise médicamenteuse. A savoir, la loi de Santé 2016 a mis fin au délai de réflexion de 7 jours jusqu’alors obligatoire entre la consultation de demande d’IVG et la prise du premier comprimé au cabinet.

Qui peut m’accompagner pour une IVG médicamenteuse ?

Suite au décret publié en juin 2016 au Journal Officiel, les sages-femmes, qui ont une formation poussée en gynécologie et en contraception, peuvent pratiquer les IVG médicamenteuses sous certaines conditions. En effet, le décret stipule que les sages-femmes pratiquant l’IVG médicamenteuse devront avoir suffisamment d’expérience à travers « une pratique suffisante et régulière des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses dans un établissement de santé ». Autrement dit, la sage-femme libérale ne pourra pas débuter cette activité dans son cabinet sans avoir auparavant pratiqué ces interventions au sein d’un planning familial ou d’un hôpital. La sage-femme libérale qui pratique l’IVG médicamenteuse doit également avoir signé une convention avec un établissement de santé privé ou public. L’IVG est un acte qui peut être extrêmement difficile à vivre psychologiquement. Les sages-femmes, en leur qualité d’actrices de proximité indispensables pour la santé des femmes, proposent un accompagnement sécurisant spécifique à chaque patiente. Hormis les sages-femmes libérales entrant dans le cadre fixé par le décret publié en juin 2016, les médecins généralistes et les gynécologues sont autorisés à pratiquer depuis sa mise sur le marché l’interruption de grossesse par médicaments. L’IVG médicamenteuse est pratiquée soit en établissement de santé (hôpitaux publics ou cliniques agréées), soit en cabinet de ville, soit dans un centre de planification.

A-t-on droit à un arrêt de travail pour une IVG médicamenteuse ?

L’arrêt de travail est possible : comme le médecin ou le gynécologue, la sage-femme peut vous prescrire un arrêt de travail de quatre jours calendaires, renouvelable une fois.

Comment se déroule l’IVG médicamenteuse ?

Deux consultations médicales sont obligatoires avant la réalisation d’une IVG. La femme fait sa demande d’IVG lors d’une première consultation chez le médecin de ville ou la sage-femme de son choix, qui atteste de sa demande, l’informe des différentes méthodes possibles et prescrit les examens de laboratoire (groupe sanguin et rhésus indispensables) et une échographie. Au cours de la deuxième consultation, la demande est confirmée et la sage-femme ou le médecin procède alors à la délivrance des premiers médicaments nécessaires à la réalisation de l’IVG. La première prise de comprimé de mifepristone (ou RU 486 qui bloque la grossesse) se fera obligatoirement en présence de la sage-femme, puis vous pourrez rentrer chez vous. 36 à 48 heures après, la prise du second comprimé, nommé misoprostol (une molécule qui permet les contractions), se fait soit au cabinet de votre professionnel, soit à votre domicile. L’expulsion de l’œuf aura alors lieu à votre domicile dans les heures suivent la prise du misoprostol. Il est nécessaire que vous ne soyez pas seule chez vous à ce moment-là. Votre sage-femme vous informera également sur les mesures à prendre en cas d’effets secondaires et s’assurera que vous disposez bien d’un traitement analgésique. Elle vous transmettra également les coordonnées précises de l’établissement de santé avec lequel elle a signé une convention et vérifiera que vous pouvez vous y rendre si nécessaire dans un délai de l’ordre d’une heure. Tout au long de cette période, le professionnel est joignable pour répondre à toute demande d’informations et prêt à recevoir la patiente à sa demande. Ensuite, vous devrez vous présenter à une visite de contrôle pour vérifier que la grossesse a bien été interrompue. A savoir, la prise en charge de l’IVG médicamenteuse est assurée à 100% (médicaments, consultations, examens biologiques…).

Quand a lieu la visite de contrôle ?

La visite de contrôle est programmée entre le 14e et le 21e jour suivant la prise des médicaments. Grâce à un examen clinique et une prise de sang (dosage ßHCG), le professionnel de santé vérifiera que la grossesse a bien été interrompue et qu’il n’y a pas de risque de complications. Cette visite de contrôle permet aussi de mettre en place, si ce n’est pas déjà fait, une méthode contraceptive. Dans les rares cas où l’IVG médicamenteuse aurait échoué, dans ce cas, il faudrait alors passer par l’IVG « classique », autrement dit par la voie chirurgicale (aspiration ou curetage). Sachez qu’il n’existe pas une méthode meilleure qu’une autre. Celle qui est possible et qui vous convient le mieux est décidée avec le médecin ou la sage-femme lors de la première consultation.

« Notre allaitement : démarrer, travailler, sevrer » publié dans la blog l’express

« Notre allaitement : démarrer, travailler, sevrer » publié dans la blog l’express

Loin des clichés véhiculés, une maman nous fait part de son expérience pragmatique de femme allaitante dans le blog de l’express.  L’allaitement n’est pas inné. Il peut engendrer certaines ajustements et interrogations durant les semaines suivant la naissance. Les premiers jours d’allaitement peuvent être laborieux, voire un vrai calvaire. L’allaitement est un apprentissage qui peut nécessiter du temps avant que vous preniez vraiment du plaisir. Pour de nombreuses femmes,  » Ça ne coule pas de source ».

En savoir plus 

Connaissez-vous l’accompagnement semi-global ?

Connaissez-vous l’accompagnement semi-global ?

Durant votre grossesse, vous avez donc de nombreux rendez-vous médicaux. Mensuels sont les rendez-vous permettant de suivre l’avancement de la grossesse, ainsi que les prises de sang. Trimestrielles sont les échographies. Au minimum, la femme enceinte aurait vingt-et-un rendez-vous en neuf mois!

Quel est le rôle de ma sage-femme ?

  • Afin de limiter le nombre d’intervenants, votre sage-femme vous accompagne lors de toutes les étapes de votre grossesse, dans le cadre de la physiologie (en somme, une grossesse normale).

 

La sage-femme, profession médicale autonome, présente tout au long de votre grossesse peut :

  • Déclarer votre grossesse
  • Prescrire les différents examens et tests biologiques nécessaires au bon suivi de votre grossesse dans leur champ de compétences
  • Faire les consultations mensuelles de suivi de grossesse
  • Réaliser l’entretien prénatal du 4ème mois
  • Pratiquer les échographies sous réserve qu’elle soit équipée d’un échographe et quelle ait obtenu un diplôme complémentaire d’échographie en gynéco-obstétrique
  • Interpréter vos résultats d’analyses
  • Vous aider à préparer l’accouchement et l’accueil de votre enfant grâce à divers approches en yoga, chant prénatal, haptonomie, sophrologie…
  • Assurer votre suivi post natal et celui de votre bébé à domicile. Dans la plupart des établissements, vous allez recevoir la visite d’un conseiller de l’Assurance Maladie à la ma- ternité le lendemain de la naissance de votre enfant. Il est alors très important d’indiquer le nom de votre sage-femme habituelle ou à défaut, il vous en sera attribué une autre qui figure dans la liste des professionnels de santé de votre département. Vous pouvez aussi contacter directement votre sage-femme réferente sans passer par le conseiller de l’assurance maladie pour convenir la date d’un premier passage dès que possible.
  • Vous accompagner pour votre allaitement
  • Réaliser votre rééducation périnéale
  • Prescrire et pratiquer vos vaccinations et celles de votre bébé dans les conditions définies par décret. Elle peut aussi vacciner votre entourage, pendant la grossesse et jusqu’à 8 semaines après la naissance, conformément au calendrier vaccinal.

Vous retrouvez toutes les informations et recommandations dans la revue 9 mois. 

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