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arrow-right-purple-clip-art_p  Lien vers l’émission la maison des maternelles

 

Pendant la grossesse, la future maman doit adapter son mode de vie car certains produits ou comportements peuvent être nocifs pour le bébé à naître. Mais entre les recommandations officielles et les conseils des proches, les femmes enceintes entendent parfois tout et son contraire. Qu’est-ce qui est véritablement interdit pendant la grossesse ou simplement déconseillé ? Et pour quelles raisons ?

 

Pour nous éclairer ce matin, nous recevons :

  • Rachel Halimi, vous êtes sage-femme libérale à Paris. Merci de venir répondre aux nombreuses questions de nos téléspectatrices.

 

 

Peut-on rappeler les grands interdits alimentaires de la grossesse ?

Les deux maladies alimentaires infectieuses à prévenir sont la listériose et la toxoplasmose. Si la future maman n’est pas immunisée contre la toxoplasmose, il faut faire attention à la viande crue. La cuisson de la viande est importante et elle doit être bien cuite à cœur. Il faut également bien laver les fruits et légumes et avoir une attention toute particulière pour les fruits et les légumes les plus en contact avec la terre. Pour prévenir la listériose, Il faut aussi éviter la charcuterie, le saumon fumé, les fruits de mer crus, le tarama, surimi et les fromages à pâte molle au lait cru. Et bien sûr, pas d’alcool.

 

 

Mélanie (« Je suis enceinte de 17 semaines et je suis immunisée contre la toxoplasmose. Qu’est-ce que cela change au niveau alimentaire ? »)

Si on est immunisée contre la toxoplasmose, il reste le risque lié à la listériose mais ce n’est pas tout à fait les mêmes restrictions. On retrouve cette bactérie dans nos bons produits artisanaux vendus à la coupe chez notre traiteur ou au marché. Il faut se méfier de tous les produits à durée de conservation longue dont la chaine du froid peut avoir été rompue à un moment. Il faut se poser la question de comment le produit acheté a été conservé. Est ce que sa traçabilité est sure. Tout se joue dans la provenance des produits. Il faut faire particulièrement attention aux pâtés, rillettes et aux fromages à pâte molle au lait cru qui sont les produits les plus à risque d’être contaminés par la listeria.

 

 

Qu’en est-il de la charcuterie ou du saumon fumé sous vide ou encore des sushis surgelés. Sont-ils possibles pendant la grossesse ?

Les avis sont contradictoires concernant cette question. Il y’ a moins de risque à manger des produits emballés sous vide car la traçabilité de ces produits est plus sure. En effet, avec le renforcement des mesures d’hygiène alimentaire et des contrôles sanitaires de la filière agroalimentaire, la listériose est de plus en plus rare. Mais j’ai lu récemment dans la presse que des lots de saumons fumés sous vide contaminés par la listeria avait été retirés des rayons de nos grandes surfaces. En effet, la listériose est une maladie à déclaration obligatoire. Et en général, les médias nous informent très rapidement des produits contaminés et retirés du marché et cela le plus souvent avant la consommation de ces produits à risque. Donc si on veut prendre zéro risque, on évite également la charcuterie et le saumon fumé sous vide.

Pour les sushis surgelés, si le poisson a été congelé au préalable dans de bonnes conditions d’hygiène, on peut le consommer sans problème.  Le poisson ne doit pas avoir été déjà congelé au préalable.  On doit également être sure de la provenance (établissement reconnu) et de la fraicheur du poisson acheté. Il faut conserver le poisson cru immédiatement après achat au congélateur. Et il doit être congelé au moins 7 jours à moins 17°C dans un congélateur domestique avant sa consommation.

 

Maï-Li : (« Est-ce qu’on peut manger de la charcuterie ou du fromage au lait cru quand on les fait cuire ? Comment savoir si on l’a fait cuire assez longtemps et avec quel mode de cuisson ? »)

Si on fait cuire, il n’y a plus de problème. La listéria est détruite par la cuisson. Donc pas de problème pour les raclettes ! Concernant la charcuterie (bacon, lardons..), il n’y a pas de souci non plus si celle-ci est bien cuite également. En effet, c’est le principe de la pasteurisation, la cuisson à haute température, à plus de 70°C pendant un certain temps qui permet de détruire la bactérie de la listeria.

 

Maeva : « Les interdits alimentaires sont différents d’un pays à l’autre. En Angleterre et au Japon, le poisson cru n’est pas interdit. En Belgique, tout fromage au lait pasteurisé peut être mangé. Je sais qu’il s’agit d’une balance bénéfice risque mais en France, ne prend-t-on pas trop de précautions ? »

Je suis entièrement d’accord. A l’heure actuelle, tous ces interdits alimentaires sont particulièrement anxiogènes et culpabilisants. Il ne faut pas infantiliser les femmes. L’alimentation doit rester un plaisir ! Bien sûr, les répercussions de la listériose ou de la toxoplasmose sur l’enfant à naître sont importantes. La toxoplasmose peut engendrer des séquelles graves (troubles visuels, séquelles neurologiques) particulièrement le premier trimestre de la grossesse. La listériose se traduit par des symptômes un peu comme une grippe et peut engendrer des accouchements prématurés et des infections néonatales sévères. Donc il ne s’agit pas de faire n’importe quoi. Mais je pense qu’on angoisse un peu trop les femmes en allongeant abusivement la liste des interdits. Selon moi, il faut surtout vérifier la qualité de ce qu’on mange pour éviter les risques alimentaires. C’est une histoire de bon sens.  Hippocrate, disait déjà il y’ a des siècles : « que ton aliment soit ta seule médecine ». Cet adage est plus que jamais d’actualité. Il est essentiel de réfléchir à ce que l’on mange car nos cellules sont faites de ce que nous mangeons. Celui qui mange bien sera en bonne santé. Les aliments sont source de vie mais ils peuvent aussi compromettre la vie.

 

Chloé (« Je suis enceinte de 19 semaines et immunisée contre la toxoplasmose mais ma gynécologue me dit que je peux être réinfectée et que je dois faire comme si je n’étais pas immunisée notamment avec mon chat et sa litière. Dans ce cas, pourquoi parle-t-on d’immunité ? »)

 

Il n’existe pas de réinfection à la toxoplasmose. Si en début de grossesse, la femme est immunisée contre la toxoplasmose, elle a une immunité protectrice à vie. Elle n’a donc plus de précautions particulières à adopter pour prévenir la toxoplasmose. Par contre, il existe des risques de réactivation au CMV, une infection qui peut entrainer des malformations foetales si on le contracte au premier trimestre de la grossesse et que l’on peut attraper par le contact de la salive, des urines, des sécrétions nasales et des larmes d’un enfant, particulièrement les enfants de moins de 3 ans. J’en profite d’ailleurs pour rappeler qu’enceinte, il faut bien se laver les mains après avoir changé son enfant ou après l’avoir mouché.

 

En dehors de l’alimentation, y a-t-il d’autres précautions à prendre pour éviter la toxoplasmose ou la listéria (Chloé parlait de la litière du chat…) ?

 

Pour la toxoplasmose, déléguez la corvée du nettoyage de la litière du chat, mettez des gants quand vous  jardinez et lavez vous bien les mains après avoir touché de la terre. En effet, on retrouve ce parasite dans la terre et les excréments des chats. Pour prévenir la listéria, il est recommandé de laver son réfrigérateur régulièrement, de nettoyer les ustensiles qui ont été au contact d’aliments crus, de se laver les mains avant de préparer un repas…Encore une fois, tout cela est une question de bon sens.

 

 

Pauline : « 2 jours avant de faire mon test de grossesse, j’ai eu un diner au cours duquel j’ai consommé sans modération produits crus, alcool et autres aliments déconseillés pendant la grossesse. Aujourd’hui, je suis rongée par l’angoisse d’avoir commis des dommages irréparables sur le fœtus… »
Est-ce qu’on peut rassurer cette maman, en tout début de grossesse, il n’y a pas de risque ?

Cette situation est très fréquente et peut naturellement susciter de l’inquiétude chez la future maman mais il faut se déculpabiliser et se rassurer. Lors des deux premières semaines de divisions cellulaires suivant la fécondation, l’embryon n’est pas encore implanté dans l’utérus.

La nidation (l’implantation de l’embryon dans l’utérus) a lieu 7 à 12 jours après la fécondation et le risque serait donc minime. Au 12e jour, l’embryon est complètement enfoui dans l’endomètre. La nidation peut provoquer des petits saignements qui peuvent être confondus avec des règles de faible abondance. Ce phénomène, appelé « règles anniversaires » se produit 28 jours après le début des dernières règles : les saignements peuvent alors laisser croire à un « cycle normal » et faire passer la grossesse inaperçue. 

Mais attention dès que votre test de grossesse est positif, la femme enceinte doit arrêter toute consommation d’alcool et adopter les bonnes précautions alimentaires.

 

Concernant la consommation d’alcool, tout le monde n’est pas d’accord : pour certains professionnels, c’est la tolérance zéro alors que d’autres sont plus modérés. Qu’en est-il vraiment ?

Je suis assez intransigeante sur la consommation d’alcool. Il est trop difficile de définir la quantité minimale d’alcool toxique pour le bébé. Dans le doute, mieux vaut s’abstenir. C’est Zéro alcool. C’est le message simple à retenir. L’alcool passe totalement la barrière placentaire : tout ce que vous buvez, votre bébé le boit également. N’oublions pas que l’alcool est la première cause d’handicap mental non génétique.

 

Pour le tabac, c’est la même intransigeance que pour l’alcool ?

Il ne faut pas se laisser « enfumer par l’entourage ». Je suis opposée au discours selon lequel il vaut mieux fumer une cigarette plutôt que d’être stressée. Je ne vais pas culpabiliser la femme pour autant mais on ne peut pas dire que la cigarette n’est pas grave.  On sait que le tabac est nocif pour la santé de la mère et celle de son bébé. Le tabac fait vieillir prématurément le placenta et est responsable de bébé de petits poids… C’est donc dans l’intérêt de la femme d’arrêter ! Mais il faut se faire accompagner pour un sevrage tabagique complet car le sevrage tabagique peut être très difficile. Il existe plein de méthodes très efficaces pour aider au sevrage comme l’acupuncture, l’hypnothérapie. Le conjoint aussi peut en profiter pour arrêter ! C’est le moment d’adopter de bonnes habitudes de vie à deux. En voyant les efforts du papa, la mamans décuplera les siens.

 

 Dodie : « On sait que l’alcool est mauvais pendant la grossesse. Mais qu’en est-il du gel hydroalcoolique qu’on utilise aujourd’hui à longueur de journée ? Est-ce que cela peut être nocif pour le bébé ? »

Aucun élément inquiétant n’a été signalé concernant l’utilisation du gel hydro-alcoolique. Cela dit, quand vous avez le choix, si vous êtes à proximité d’un point d’eau, mieux vaut privilégier le lavage des mains avec savon. Sinon pas de souci pour le gel sachant que l’hygiène des mains est importante particulièrement en ce moment pour prévenir l’épidémie du covid 19.

 

 

Concernant la pharmacologie, comment savoir quel médicament ou quel vaccin peut être utilisé ou non pendant la grossesse ?

D’une manière générale, il faut faire attention à l’automédication. Et quand on prend un traitement médicamenteux, il faut demander conseil au préalable à un prescripteur qui a l’habitude de soigner des femmes enceintes. En cas de doute, consultez le site d’information, le CRAT (SYNTHÉ : lecrat.fr) qui répertorie par pathologie et par classe de nombreux médicaments autorisés ou pas pendant la grossesse.

 

Lise (« Je suis enceinte de 3 mois ½ de mon 2ème enfant. Je me pose une question concernant les cosmétiques. J’utilise exclusivement des cosmétiques bio qui contiennent souvent des huiles essentielles. Faut-il tous les bannir ? Ou y a-t-il des tolérances selon si c’est industriel ou artisanal ou selon les produits ? »)

Depuis quelques années, le marché des huiles essentielles a le vent en poupe. En effet, de plus en plus de personnes souhaitent se soigner par des méthodes douces. Dans de nombreux pays, l’aromathérapie est pratiquée pour traiter de manière naturelle les maux de la grossesse et ce quelque soit le terme de la grossesse.  Les huiles essentielles sont dotées d’un très grand nombres de composants chimiques qui leur confèrent leurs différentes propriétés thérapeutiques mais aussi leur éventuelle toxicité.

Il est vrai que certaines huiles essentielles (HE) sont à proscrire pendant la grossesse. Les HE ( = produit odorant de composition complexe obtenu à partir d’une matière végétale = liquide concentré de composés aromatiques) par leur nature chimique ont la capacité de traverser la barrière placentaire. Le risque de toxicité de l’HE dépend essentiellement de sa composition et de sa concentration dans le sang.

Donc tout est une question de dosage. La toxicité des huiles essentielles provient de son dosage. Il faut toujours bien respecter une dilution appropriée des HE. La quantité effective d’HE qui passe la barrière placentaire lors d’une application cutanée diluée à 3% est minime. Dans cette proportion, il n’y a pas de risque pour le bébé. Par principe, demandez toujours un conseil médical avant l’utilisation d’une HE. Vous pouvez vous adresser à un aromathérapeute compétent, le spécialiste des HE. Préférez les HE de bonne qualité, certifiées biologiques, vendues en parapharmacie ou en pharmacie.

 

Voici quelques précautions simples concernant l’utilisation des HE :

  • Évitez la voie orale et préférez la voie cutanée ou aérienne
  • Si vous utilisez un diffuseur, ne pas dépasser 15 minutes 2 à 3 fois par jour
  • Évitez les HE les trois premiers mois de grossesse par précaution
  • Évitez les HE riches en cétone et en phénol
  • Évitez l’application cutanée sur la zone abdominale, la poitrine et la région dorso-lombaire
  • Lors d’une application sur la peau,  respectez bien la dilution de 3% de l’HE dans une huile végétale

Nul besoin de céder à l’angoisse et de jeter tous ses produits de beauté. Les produits vendus en parapharmacie, reconnus par les dermatologues, ne doivent pas inquiéter les femmes.

Il faut aussi se méfier car certains produits biologiques peuvent être très allergisants et ils peuvent entrainer des réactions allergiques, notamment des urticaires. Dans ce cas, il faut arrêter de les utiliser.

La grossesse est le moment idéal pour simplifier ses habitudes dans la salle de bain. Pas besoin d’utiliser 6 crèmes différentes ! Mieux vaut diminuer le nombre de produit utiliser et prendre des produits de bonne qualité. Pour les usages courants (cosmétiques,lessives, savons, produits ménagers..),  préférez des produits neutres et/ou bio.

 

 

Quid du maquillage, du vernis et des teintures pour cheveux quand on est enceinte ?

Tout est encore une question de dosage. On adopte une routine beauté simple et minimaliste, c’est à dire on utilise le moins de produits possibles et des produits de qualité les plus neutres naturels. Moins on met de crèmes et de produits sur la peau, mieux c’est! Evitez donc les tests cosmétiques en tout genre.

Mais je ne vais pas interdire une femme à se faire une couleur ou mettre du maquillage. Pendant sa grossesse aussi, il faut se sentir belle, prendre soin de soi.

Je conseille aux femmes d’espacer les colorations dans le temps et éventuellement d’éviter les colorations les trois premiers mois de grossesse. Préférez les colorations les moins chimiques possible sans ammoniaque. La coloration végétale est une bonne alternative aux colorations chimiques pour continuer à se sentir belle et camoufler ses cheveux blancs.

 

 

Anna : « Depuis que je suis enceinte, je suis inquiète concernant les expositions aux polluants domestiques. Quels produits d’entretien sont à éviter ? Et les plaques à induction sont-elles dangereuses à cause du champ électromagnétique qu’elles émettent ? »

On peut profiter de la grossesse, pour changer ses habitudes et préférer des produits d’entretien bio éco labellisés, plus neutres (mais aussi plus chers…) et mettre des gants quand on fait le ménage. Et si on a un doute et que ça nous stresse, on en profite pour déléguer les tâches ménagères au papa (ou à l’autre parent) !!! Surtout, il faut se déstresser ! Et ne pas tomber dans la parano ! On ne va pas commencer à changer ses plaques de cuisson parce qu’on est enceinte quand même !!! On ne laisserait pas de tels produits dans nos maisons, si on savait qu’ils étaient si nocifs.

 

 

Jade, grande passionnée de sport d’endurance et de force (crossfitteuse) (« A 1 mois de grossesse, j’aimerai savoir si je peux toujours pratiquer mes activités sportives à haute intensité avec des charges lourdes et impact au sol. Jusqu’à quel mois puis-je maintenir ces activités et à partir de quel mois dois-je me tourner vers des activités un peu plus douces ?
Et 2ème question : puis-je toujours manger des viennoiseries le dimanche matin car c’est mon petit rituel du week-end ? »)

Les femmes sportives ne peuvent pas s’arrêter de faire du sport.  Le sport fait partie de leurs habitudes de vie.  Il n’y a pas de règles car c’est vraiment à chaque femme de ressentir ses propres limites corporelles. Faire du sport est fortement conseillé pendant la grossesse mais il est préférable de se tourner vers des activités physiques raisonnables plus douces et plus adaptées, sans rechercher l’effort maximal. Soyez à l’écoute des signaux de votre corps et l’un des plus important signal est l’essoufflement. Il ne faut jamais forcer si l’on manque de souffle ou en cas de douleurs.

Il est conseillé d’éviter les sports avec port de charges lourdes et les sports avec risque de traumatisme abdominale, notamment les sports de combat.  Evitez également les sports sollicitants trop violemment les articulations avec des sauts ou à impacts. En effet, avec les hormones de la grossesse, la progestérone et la relaxine, responsables d’une hyperlaxité ligamentaire, vous risquez de vous faire mal. Evitez les sports avec risque de chute ( vélo, équitation…) ainsi que la plongée sous marine. Evitez les sports sollicitant les abdominaux, notamment les muscles grands droits de l’abdomen qui s’écartent un peu pour laisser place à l’utérus qui pousse à l’avant. Mais tout cela est encore une question de bon sens.

 

Est-ce qu’il faut être vigilant quand on voyage enceinte ? Quel moyen de transport faut-il privilégier ?

Sur de longs trajets, il vaut mieux privilégier l’avion et le train que la voiture. En effet, la voiture peut entrainer des contractions en raison des vibrations et des secousses qui sont bien plus importantes que dans les autres moyens de transport. Par principe, demandez toujours un conseil médical avant un voyage.

Et quand on choisit une destination, mieux vaut se rendre dans un pays avec un bon système de soins et une bonne hygiène alimentaire. J’encourage vraiment les femmes enceintes à prendre des vacances, se détendre, s’évader. Il faut se faire du bien même en cette période de Covid. Pour l’avion, il faut juste prendre quelques précautions : penser à bien s’hydrater et à prévoir des bas de contention.

 

Natacha : « On m’a dit que je pouvais oublier sauna, hammam, bain chaud et massages pendant ma grossesse ! Dites-moi que c’est faux !!!

Il n’y a aucun problème à prendre un bon bain, il faut juste veiller à ce qu’il ne soit bouillant. C’est même très bien car ça détend tous les muscles et notamment le muscle utérin. La grossesse est une parenthèse dans notre vie de femme durant laquelle il faut se faire plaisir, prendre soin de soi. Idem pour les massages, je ne vois pas le problème. Je n’ai jamais compris pourquoi les instituts refusent de prendre les femmes enceintes. Bien sûr, on évitera le massage thaï, pour privilégier un massage plus doux et on évite de masser le ventre. Il existe des instituts spéciaux pour les femmes enceintes. En revanche, malheureusement, pour le hammam et sauna, il faut éviter car ça augmente le rythme cardiaque et vous risquez de sentir un inconfort et de faire un malaise.