Qu’est ce que l’analgésie péridurale ?
Elle consiste à mise la place d’un cathéter dans l’espace péridural à l’extérieur de la dure mère, entre la 3ème et la 4ème vertèbre lombaire permettant d’injecter le produit anesthésiant pour réduire ou bloquer la transmission des sensations douloureuses, au niveau des racines nerveuses de l’utérus conductrices de la douleur.
Ainsi on supprime ou atténue les douleurs des contractions utérines en bloquant la conduction nerveuse (essentiellement sensitive). On induit un bloc sensitif, moteur et sympathique plus ou moins important selon le produit utilisé sa dose et sa concentration. L’idéal étant d’avoir le bloc moteur le plus faible possible.
Seule la partie inférieure du corps (abdomen, cuisses, jambes) sera analgésiée.
La mise en place d’une péridurale nécessite une surveillance médicale.
L’anesthésie péridurale peut aussi être proposée en cas de césarienne.
Le cathéter reste en place pendant toute la durée du travail afin de permettre l’injection répétée des anesthésiques.
Cette ponction est peu douloureuse car une bonne anesthésie locale au niveau de la peau est pratiquée avant le geste.
⛔️Sauf indications particulières, c’est la femme qui choisit ce type d’analgésie.
L’anesthésie péridurale reste votre libre choix, vous pouvez l’accepter ou la refuser!

Quand?
Elle peut être posée tout au long du travail et avant l’engagement du bébé dans le bassin.
La péridurale vous est proposée comme un « geste de confort » et ne peut donc être obligatoire ou prioritaire. Sa pose dépend de l’activité des autres secteurs et de la disponibilité de l’équipe d’anesthésie.
Quels sont les effets secondaires ?
– Une difficulté passagère pour uriner est fréquente sous analgésie péridurale et peut nécessiter un sondage évacuateur de la vessie.
-Une baisse transitoire de la tension artérielle peut survenir. Elle sera prévenue par la pose d’une perfusion. Si des dérivés de morphine ont été utilisés, une sensation de vertige, des démangeaisons passagères, des nausées sont possibles.
-Des douleurs au niveau du point de ponction dans le dos peuvent persister quelques jours mais sont sans gravité.
– L’analgésie peut être insuffisante ou incomplète. En cas de difficulté de mise en place ou de déplacement du cathéter, une nouvelle ponction peut être nécessaire.
– Vous ne pouvez plus marcher sous analgésie péridurale.
Pendant l’analgésie péridurale, une sensation de jambes lourdes et une difficulté à les bouger peuvent s’observer si des doses importantes d’anesthésique local ont été nécessaires.
-Au moment de la sortie du bébé, l’envie de pousser peut être diminuée, il ne s’agit plus d’un réflexe mais d’une commande volontaire.
La femme décrit une perte de ses sensations corporelles.
Les différents type de péridurale ?
—Péridurale classique :
elle est la plus pratiquée ; elle enlève à la future maman toute possibilité de se lever ou de se porter sur ses jambes
—-Péridurale PCA :
Grâce à un système de pompe programmable, vous pourrez vous-même vous administrer des doses complémentaires de produit, en appuyant sur un bouton, si la douleur commence à réapparaître (mode « PCEA » : analgésie péridurale contrôlée par le patient). L’intérêt de ce dispositif est de vous permettre d’ajuster plus finement les doses selon vos besoins, et en toute sécurité puisque la pompe est programmée par le médecin pour éviter les surdosages.
—-Péridurale ambulatoire, le must!
(ou déambulatoire) :
L’anesthésiste procède de la même manière que pour la péridurale classique, mais les doses sont plus faibles et associées à d’autres médicaments.
Vous pouvez déambuler et vous gardez une liberté de mouvement. Peu de maternités pratiquent la technique de la péridurale ambulatoire.
Comment se déroule la pose ?
L’analgésie péridurale nécessite une ponction entre 2 vertèbres lombaires dans le bas du dos. Selon votre confort et les habitudes du médecin anesthésiste qui vous prendra en charge, vous pouvez être installée en position assise dos rond.
Pour localiser le point de ponction, l’anesthésiste palpe les parties saillantes des vertèbres lombaires. Ce repérage, très important, peut être rendu difficile en cas d’obésité ou de prise de poids importante pendant la grossesse. Le point de ponction se situe à distance de la moelle épinière.
Après désinfection, une anesthésie locale sera effectuée au niveau du point de ponction. Une aiguille spéciale est introduite et avancée progressivement dans le dos pour le repérage de l’espace péridural. Ce temps délicat nécessite de votre part calme et immobilité. Ainsi, nous vous demanderons de nous prévenir lors de la survenue d’une contraction utérine afin d’éviter les fausses manœuvres.
Une fois l’extrémité de l’aiguille dans l’espace péridural, le cathéter péridural est introduit et l’aiguille retirée. C’est grâce à ce cathéter que vous seront administrés les produits anesthésiques tout au long du travail.
L’effet de la péridurale n’est pas immédiat et l’analgésie est obtenue entre 10 et 20 minutes après l’injection.

La péridurale, une évidence ? Un choix éclairé ?
« Mais quelle question absurde ! Ce n’est en aucun cas un sujet de doute ou d’interrogations! C’est une évidence, j’aurais sans conteste une péridurale. Je n’ai aucune envie de souffrir. »
Le taux de péridurales lors des accouchements en France figure parmi les plus élevés du monde, avec près de huit femmes sur dix qui en bénéficient. Chez celles qui ont décidé de s’en passer, la moitié finit quand même par y avoir recours.
Certes, la péridurale est incontestablement le moyen le plus efficace de réduire la douleur. C’est un outil extraordinaire, parmi d’autres, pour accoucher par voie basse, surtout s’il est demandé par la maman, mais il doit être utilisé à bon escient. Ça ne doit pas être un choix induit.
Si certaines souhaitent une prise en charge médicale et que la douleur passe inaperçue, d’autres veulent faire de l’accouchement un moment spécifique, une expérience particulière. En effet, certaines femmes entrevoient l’accouchement comme une épreuve maturante, une expérience qu’elles doivent vivre par leurs propres moyens. Comme si cette douleur transformait les femmes en mères.
Il existe également une volonté de ressentir ce qui se passe, d’être actrices de ce moment.
Elles souhaitent, par le biais de la douleur ressentie, avoir la sensation qu’elles mettent elles-mêmes au monde leur enfant. Elles vont alors se préparer à ce moment exceptionnellement douloureux, notamment par le biais de la sophrologie. L’idée étant que les exercices de relaxation permettent d’atténuer la douleur, ou tout du moins de la rendre supportable, en permettant d’anticiper les réponses correctes face à la douleur.
Dans certaines maternités qui pratiquent presque d’office la péridurale, ne pas en vouloir revient à passer pour une masochiste. Pourtant, la douleur n’est pas recherchée en tant que telle.
De nombreuses femmes manifestent à posteriori leur regret de n’avoir rien ressenti, de ne pas avoir été l’actrice de l’accouchement et d’être passée à côté de la naissance de leur enfant.
Ainsi, ce choix final n’est-il pas « téléguidé » par les sage-femmes et les anesthésistes ? Certes, la péridurale est disponible dans tous les services et fait partie de la prise en charge habituelle de la douleur proposée aux femmes, cependant n’est-il pas laissé « peu de choix » à l’expression de la préférence de certaines femmes pour des formes moins médicalisées de l’accouchement?
C’est quoi le périnée ?
Il s’agit d’un ensemble de muscles qui ferment votre bassin en bas.
Ils interviennent dans la continence au gaz, aux selles, aux urines…
Ce muscle va jouer aussi un rôle clé le jour de l’accouchement, puisqu’il va devoir se distendre au passage du bébé dans le vagin.
Plus le périnée est souple, plus il est élastique, plus il va pouvoir se distendre au moment des contractions lors du passage du bébé. Le fait de masser ces tissus musculaires va assouplir le périnée et lui procurer une meilleure élasticité.
Pourquoi masser son périnée ?
- Apprivoiser cette partie de son corps en l’exerçant et en le massant, c’est le préparer au passage du bébé lors de l’accouchement.
- C’est aussi lui permettre de mieux récupérer après, pour retrouver en toute quiétude sa continence et une vie sexuelle sans douleur ni appréhension.
- Permettre une prise de conscience de l’importance du périnée : en effet, force est de constater que beaucoup de futures jeunes mamans qui n’ont jamais suivi de séances de rééducation périnéale ne savent pas où se situent les muscles pelviens. Le massage leur permettra de mieux comprendre l’importance de ces muscles et leur localisation.
- Permettre un travail de lutte contre l’inhibition du réflexe défensif, qui peut freiner la progression de bébé lors de l’accouchement
- Enfin, et comme nous l’avons déjà indiqué, le massage du périnée, va permettre d’augmenter l’élasticité des tissus vaginaux, et éviter les risques de déchirures lors de l’accouchement.
- La plupart des femmes ont entendu parler de « l’anneau de feu » au moment de la sortie de la tête du bébé. Cette sensation de brûlure est causée par la distension des tissus extrêmement sensibles à l’ouverture du vagin.
Sensibilisez-vous avec cette sensation inconnue grâce au massage du périnée. Ainsi le jour J, vous serez moins surprise et ainsi plus détendue pour tout relâcher.
Quand le masser ?
Le massage du périnée se pratique à partir de la 34ème semaine.
Il se pratique une fois par jour durant une dizaine de minutes.
Comment ?
- Tout d’abord, il est important de bien préparer son corps à la réalisation du massage. Cette préparation commence par l’hygiène des mains. Les muqueuses vaginales étant particulièrement sensibles aux infections, il est important que vous vous laviez les mains avec soin, et que vous ayez les ongles très courts.
- Pour réaliser ce massage, une huile d’amande douce qui nourrit la peau du périnée en la rendant moins fragile et plus souple fera parfaitement l’affaire.
- Installez-vous confortablement dans la posture de la grenouille demi-assise, c’est à dire, une position semi-assise (entre allongée et assise), les jambes légèrement repliées et ouvertes. Vous pourrez poser un coussin sous chaque genou pour être encore plus à l’aise pour démarrer le massage du périnée.
- Après avoir enduit votre pouce et votre index d’huile, commencez par un massage externe en exerçant des rotations sur la peau du périnée.
- Vous allez placer votre pouce à l’intérieur du vagin, jusqu’à la première jointure, et positionner l’index et le majeur juste au dessus de l’anus. A l’aide de ces doigts, il va falloir exercer des petits mouvements circulaires sur la peau de 3 heures à 9 heures. Puis pendant une minute, faire des mouvements de balancier de 3 heures à 9 heures à l’intérieur et à l’extérieur en appuyant un peu plus.
⛔️ A noter :
- Si lors des premières séances de massage, ce dernier peut s’avérer douloureux, voire désagréable, cette sensation disparaît au bout de quelques séances.
- En cas de contractions avant la 37ème semaine, ne pratiquez pas de massage du périnée.
Rassurez-vous les nausées et les vomissements touchent une majorité de futures mamans en début de grossesse. Responsable : la progestérone. Cette fameuse hormone qui a pour rôle d’empêcher les contractions de l’utérus agit aussi sur le tube digestif. Ces troubles apparaissent généralement entre 4 et 9 semaines d’aménorrhée. Avec un sommet vers 7 à 12 semaines et une résolution spontanée avant la 16e semaine. De nombreuses prises en charge puisées dans la médecine traditionnelle chinoise, l’ostéopathie, la relaxation, etc… apportent un autre regard sur ces symptômes qui peuvent être particulièrement invalidants au quotidien.
1/ Il est nécessaire de bien s’hydrater.
Il est recommandé de boire très régulièrement de l’eau en petite quantité pour éviter la déshydratation.
2/ Adoptez un régime alimentaire adapté.
Fractionnez vos repas en les préférant plus légers, moins gras et moins sucrés mais plus fréquents. Le but étant de ne jamais rester l’estomac vide ce qui intensifie le malaise.
Il est conseillé de commencer votre journée tranquillement au lit. Prenez le temps et demandez à votre conjoint de vous apporter le petit déjeuner au lit. Profitez de votre grossesse pour vous faire chouchouter. Le matin, environ 30 minutes avant de vous lever, allongée dans votre lit, commencez par manger un cocktail de sucres lents et rapides, par exemple quelques amandes, un jus de fruit pressé ou une compote de fruit et 4 tartines de pain complet. Mangez souvent et en petites quantités des céréales telles que le millet, le maïs et le quinoa. Mâchez lentement, laissez votre estomac se poser et bien prendre sa place.
En médecine chinoise, les prescriptions diététiques concernent toute la durée de la grossesse contre-indiquant certains aliments trop chauds, trop froids ou crus qui sortent du réfrigérateur. L’estomac n’aime pas le froid. Attention aux aliments surgelés aussi. Il est préférable de faire rentrer en vous des aliments tièdes car l’estomac a besoin de chauffer le bol alimentaire à la température du corps, soit 37°C pour pouvoir le digérer et le transformer. Le grand principe est que le corps dépense le moins d’énergie à digérer.
Vous pouvez également tenter de faire des cures de citron pendant trois jours : pressez un demi-citron dans un grand verre d’eau tiède, soit à jeun, soit vers 11 heures du matin, buvez lentement. Pensez également à manger des légumineuses comme les lentilles.
3/ L’acupuncture est également une bonne alternative thérapeutique.
Le but premier de ce traitement est de rétablir l’équilibre des énergies qui sont rendues instables par la grossesse.
4/ L’homéopathie
Vous pouvez aussi essayer l’homéopathie qui est un traitement dénué d’effets secondaires et peu couteux. Consultez un professionnel formé qui vous prescrira le traitement le plus adéquate, comme par exemple Nux vomica…
5/ L’acupression
Vous pouvez également consulter un praticien de shiatsu et accoutumé aux femmes enceintes qui vous formera à l’acupression. Cette technique japonaise consiste par petites pressions des pouces à stimuler les points d’acupuncture. En effet, grâce à l’automassage de zones ciblées que vous aurez appris à localiser, vous allez soulager vous-même nausées et vomissements à moindre cout et sans effets secondaires.
5/ La détente !
Enfin, accordez-vous des temps de détente ou des vacances. Ménagez-vous. Au programme : du repos et encore du repos ! Limitez le stress et les tensions. Faites des siestes. N’hésitez pas à faire un massage énergétique, du watsu, de la sophrologie, de l’hypnose, ou encore du yoga afin de prendre soin de votre corps en pleine transformation.
La famille s’agrandit. Vous êtes heureuse mais vous êtes inquiète au sujet de votre nouvelle organisation avec un enfant en plus à gérer. C’est tout une vie de famille à réinventer.
Lors de votre première grossesse, vous n’aviez à vous préoccuper que de vous-même. Lors de cette nouvelle maternité, vous êtes beaucoup moins centrée sur votre ventre. Tout cela est tout à fait normal. Ne vous culpabilisez pas ! Chaque grossesse est différente.
1/ Communiquez énormément avec votre aîné afin de le rassurer.
Les enfants ont des antennes pour détecter la grossesse. Ce sont de véritables éponges. Il est donc important de lui en parler, de l’impliquer dans les préparatifs de l’arrivée de ce bébé. Demandez-lui son avis par exemple sur le choix du prénom mais sans trop insister.
Expliquez-lui que vous êtes un peu plus fatiguée mais que cela est tout à fait normal et passager afin qu’il comprenne que vous allez progressivement moins pouvoir le porter. N’hésitez pas à vous procurer des livres pour l’initier en douceur au bonheur de devenir grand frère ou grande sœur.
Pour ce qui est de la régression, ce n’est pas une fatalité. Chaque enfant réagit à sa manière. Il peut être un peu jaloux les premiers temps ou son sommeil peut être un peu perturbé. C’est tout à fait normal. Etre enceinte pousse à vouloir faire « grandir » le premier, parce que par exemple, on le porte moins volontiers, etc. Il faut à la fois valoriser le fait de grandir mais ne pas le faire à marche forcée, c’est à dire laisser des espaces de régression. Essayez de faire les changements nécessaires en douceur avant l’arrivée du bébé comme par exemple changer votre aîné de lit en valorisant le lit de « grande », histoire que le lit à barreaux ne soit plus le sien depuis un moment quand vous y aurez mis son petit frère ou sa petite sœur.
Vous devez également accepter que le grand ne soit pas toujours content. On fait un autre enfant pour soi et pas pour lui. Il n’a donc pas à se réjouir de l’arrivée de ce bébé même si on peut lui dire qu’il sera peut-être heureux après d’avoir un frère ou une sœur. Il faut garder en tête qu’au début, un bébé c’est assez peu intéressant : ça ne joue pas et ça mobilise beaucoup l’attention des parents.
2/ Sachez vous accorder des temps de repos et fixez-vous des limites.
Cela est primordial. Une maman épanouie, reposée, bien dans sa tête est d’avantage à l’écoute de ses enfants et disponible pour eux. Il faut donc savoir se coucher suffisamment tôt, faire la sieste ou au moins se reposer au calme dès que possible.
Une règle d’or : « On ne peut pas prendre soin d’autrui si on ne prend pas soi-même soin de soi… »
Profitez également de vos séances de préparation à la naissance pour investir au maximum cette grossesse. Il existe de nombreuses préparations à la naissance et à la parentalité, en yoga, sophrologie…
N’hésitez pas à faire quelques séances avec votre conjoint. C’est un bon moyen de l’impliquer également.
3/ Faites-vous aider autant que possible (conjoint, ami, famille, voisin, aide à domicile).
Mettez vos visiteurs au travail : courses, repas…
Faites appel aux plats préparés et livraison à domicile…
Renseignez-vous auprès des services sociaux, de votre mutuelle, et cætera sur les aides extérieures dont vous pouvez bénéficier.
Demandez à ce que l’on vous garde votre aîné une heure et profitez de ce temps libre pour faire une activité qui vous procure du plaisir. Au programme : massage, relaxation, Yoga, sophrologie, marche à pied…
Les jours qui suivent la naissance, déléguez un maximum. Faites appel aux grands parents, aux amis et au papa pour vous aider un maximum dans la gestion du quotidien.
4/ Organisez-vous pour faire le minimum de tâches ménagères.
Ne soyez pas exigeante sur la tenue de votre intérieur.
N’hésitez pas à solliciter une aide-ménagère si vos moyens vous le permettent.
Et si vous vous faisiez offrir comme cadeau de naissance quelques heures de ménage ?
Je vous recommande vivement d’organiser l’après accouchement pendant votre grossesse et de prévoir de l’aide pour les courses, le ménage, les repas… En fin de grossesse, vous pouvez avancer les démarches administratives afin que les courriers (Sécurité Sociale, CAF, employeur, crèche, etc) n’aient plus qu’à être complétés et envoyés à la naissance.
5/ Faites le plein de vitamines afin de lutter contre la fatigue.
Faites attention à manger sainement et profiter d’une supplémentation en vitamines pour vous redonner du tonus.
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